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30.05.2020 à 18 H 51 • Mis à jour le 30.05.2020 à 18 H 51 • Temps de lecture : 1 minutes
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Etats-Unis

Meurtre de George Floyd, la colère ne quitte pas la rue américaine

De nombreuses manifestations se sont poursuivies aux quatre coins des États-Unis après le meurtre lundi à Minneapolis dans le Minnesota, de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans. Le déploiement de 500 soldats de la Garde nationale et l'imposition d'un couvre-feu n'ont pas empêché la grande ville du Minnesota de s'embraser pour la quatrième nuit consécutive.


Les quatre policiers impliqués dans son assassinat ont été licenciés et les autorités locales et fédérales enquêtent sur les circonstances du drame, mais aucune inculpation n’a encore eu lieu.


Présent sur les lieux, un reporter de CNN a été arrêté en direct, avant d’être relâché. Le gouverneur démocrate du Minnesota, Tim Walz, a présenté ses excuses.


Dans un tweet, le président Donald Trump a lancé : « Ces voyous déshonorent la mémoire de George Floyd », écrit le président, « et je ne laisserai pas cela se produire. Je viens de parler au gouverneur Tim Walz et de lui dire que les militaires seront à ses côtés tout le temps. Au moindre problème, nous prendrons le contrôle, mais quand les pillages commencent, les tirs commencent. Merci ! »

 

Le réseau social l’a signalé en jugeant que « ce tweet viole les règles de Twitter sur l’apologie de la violence ». « Toutefois, Twitter estime qu’il est dans l’intérêt du public que ce tweet reste accessible. »

 

« Nous avons pris des mesures pour empêcher que d’autres personnes ne soient incitées à commettre des actes violents, mais nous avons gardé le tweet parce qu'il est important que le public puisse toujours le voir », a justifié Twitter.

 

 Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a dénoncé pour sa part la « plaie béante » du « racisme institutionnel » aux Etats-Unis en appelant à rendre justice à George Floyd.


Dans un communiqué, la haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Michelle Bachelet a jugé que « c’est le dernier d’une longue série de meurtres d’Afro-Américains non armés commis par des policiers américains et des auto-justiciers ». « Les autorités américaines doivent prendre des mesures sérieuses pour mettre fin à ces meurtres, et pour s’assurer que justice soit faite lorsqu’ils se produisent », a-t-elle ajouté.

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