Nasser Zefzafi et les détenus du Hirak à Tanger annoncent « une grève de la faim ouverte »

Les six détenus du Hirak à Tanger ont annoncé être « entrés en grève de la faim ouverte », en réponse à un « ordre » qui leur a été communiqué par un officier de la Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) leur interdisant « de discuter au téléphone de sujets extra-familiaux », ainsi que de l’interdiction sur « hautes instructions » de « communiquer avec des personnes autres que des membres de la famille ». Les sujets abordés entre les détenus et leurs familles sont également concernés, vu que dorénavant ils ne pourront discuter que de « sujets familiaux »
L’annonce a été faite ce mercredi soir par Ahmed Zefzafi, le père du leader du mouvement de contestation rifain, qui a imploré face caméra le directeur de la prison de Tanger d’« intervenir pour dépasser cette situation ».
Cette annonce intervient 24 heures après la décision de neufs détenus (dont les six susmentionnés ainsi que les journalistes Soulaimane Raissouni et Omar Radi et l’historien Maâti Monjib) de mener une grève de la faim de 48 heures pour dénoncer « le tour de vis sécuritaire contre le droit à la manifestation politique, les libertés de la presse, d’expression et d’association ».
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