Perdu lors d’une virée en jet ski, un Marocain tué par les gardes-côtes algériens

La marina de Saïdia. Crédit: DR

Un jeune Marocain détenteur de la nationalité française a perdu la vie tandis qu'un autre a été blessé lors d'un événement survenu dans les eaux maritimes, suite à des tirs provenant des gardes-côtes algériens. Le décès de la victime a été causé par une rafale de cinq balles.

Les deux jeunes hommes naviguaient en jet ski, profitant d'une sortie de loisirs en compagnie de deux autres individus à bord d'un autre véhicule nautique. L'incident s'est déroulé à proximité de la frontière maritime séparant le Maroc de l'Algérie.

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a mis en lumière la tragédie, montrant la victime inanimée en mer. Des proches de la victime ont formellement identifié le corps comme celui de Bilal Kissi. Ce dernier, né en novembre 1994 dans la ville française de Montfermeil, laisse derrière lui deux enfants.

Selon les déclarations d'une source judiciaire marocaine rapportées par l'Agence EFE, les autorités marocaines ont immédiatement lancé une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances entourant ce décès. D'après cette même source, l'incident aurait impliqué cinq individus de nationalité marocaine résidant en France, qui se livraient à une sortie en jet ski près de Saïdia.

La source judiciaire a également précisé que les courants marins ont emporté le corps du jeune homme jusqu'aux eaux territoriales marocaines. C'est là que les éléments de la Marine Royale marocaine ont pu le secourir, laissant présager que l'incident avait eu lieu plusieurs heures auparavant.

Deux autres personnes mêlées à cette tragédie ont réussi à rejoindre le territoire marocain à bord de jet skis. Ces témoins ont confié aux autorités avoir été pris pour cible par des tirs venant du territoire algérien, sans aucun avertissement préalable, selon les informations issues de la source judiciaire. Quant aux deux individus restants, ils sont actuellement entre les mains des autorités algériennes, bien que leur situation actuelle demeure inconnue, d'après la même source.

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