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06.02.2025 à 01 H 32 • Mis à jour le 06.02.2025 à 01 H 32 • Temps de lecture : 1 minutes
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Social

Quatre syndicats revendiquent un taux de participation de 80% à la grève nationale

Les quatre syndicats qui ont appelé le 5 février à une grève générale pour protester contre une nouvelle loi sur la grève ont indiqué que le taux de participation à leur initiative avait atteint 80 %, bien que les autorités et le patronat n'aient donné aucun chiffre.


Dans un communiqué conjoint, les syndicats ont réitéré que cette grève, qui couvrait à la fois les secteurs privé et public, visait à protester contre les restrictions aux libertés syndicales mises en œuvre par la nouvelle loi et l'augmentation des prix, entre autres.


Il s'agit de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l'Organisation démocratique du travail (ODT) et de la Fédération des syndicats démocratiques (FSD), qui sont soutenues par des partis d'opposition comme le Parti du progrès et du socialisme (PPS).


Dans leur communiqué, les quatre centrales syndicales ont exhorté le gouvernement à « abroger toutes les décisions et lois qui affectent les acquis sociaux, les droits et les libertés » et à reprendre les négociations avec les syndicats.


Elles ont également exprimé leur volonté de poursuivre la « lutte à travers toutes les formes de protestation pacifique pour la défense du droit de grève et de tous les droits et acquis sociaux ».


Les quatre syndicats estiment que la nouvelle loi contredit la Constitution marocaine, qui garantit le droit de grève comme un droit humain et démocratique.


Ils soutiennent également que la loi restreint leur droit de grève, notamment avec une clause qui invaliderait tout appel à la grève en dehors des conditions établies par la même législation.


Ils estiment également que leurs suggestions et commentaires n’ont pas été pris en compte lors de l’élaboration du projet de loi.


La Chambre des représentants a adopté à la majorité, le 5 février, en deuxième lecture, lors d'une session législative, le projet de loi organique n° 97.15 fixant les conditions et modalités d’exercice du droit de grève. Le projet de loi a été approuvé par 84 voix, tandis que 20 députés ont voté contre, sans aucune abstention.

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