S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
28.11.2023 à 01 H 23 • Mis à jour le 28.11.2023 à 01 H 23 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Energie

Selon Abuja, la construction du gazoduc Nigeria-Maroc pourrait débuter dès 2024

Le ministre d'État nigérian chargé des ressources pétrolières et du gaz, Ekperikpe Ekpo, a déclaré que la construction du projet de gazoduc Nigeria-Maroc, qui vise à relier le marché européen, « pourrait débuter en 2024 ».


Ekpo a fait cette déclaration, pour le moins très optimiste alors que les études FEED de phase II sont toujours menées, en recevant le 27 novembre à Abuja une délégation marocaine conduite par l’ambassadeur au Nigeria, Moha Ouali Tagma. Les discussions, qui font suite à la réunion bilatérale d’octobre, ont porté sur le projet de gazoduc, mais aussi sur le développement de l’usine d'engrais en coopération avec le Groupe OCP.


« Je pense que d’ici 2024, nous y parviendrons. Votre entreprise - l'Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), ndlr- a entretenu des relations avec la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Ltd) et j'ai reçu des mémoires. Nous en avons également parlé lors de la réunion des parties au Comité du gazoduc ouest-africain », a commenté le ministre.


« Pour le fait que le pipeline existant dans ce couloir mesure actuellement 20 pouces, il est proposé d'augmenter la taille après le Togo à 46 pouces afin que le débit soit suffisamment important », a-t-il précisé.


Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc évalué à 25 milliards de dollars a récemment avancé avec la signature en 2022 de quatre protocoles d'accord (MoU). Outre la batterie d’études lancées depuis 2017, la dernière en date, portant sur l’océanographie a été confiée en juillet dernier au Britannique RPS.


Une fois achevé, le projet améliorera la monétisation des ressources en gaz naturel des pays africains concernés et offrira également une nouvelle voie d'exportation alternative vers l'Europe.


Ekpo, tout en exprimant l’intérêt et la volonté du Nigeria, a déclaré qu’avec ses réserves prouvées de gaz de 209 000 milliards de pieds cubes, il était nécessaire de fournir du gaz au continent avant de l’exporter au-delà.


Dans le cadre de ce projet, le gaz devrait être transporté à travers les pays participants, notamment le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Revenir au direct