Taoufik Bouachrine écope de 12 ans de prison ferme

La chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca a condamné, vendredi soir, Taoufik Bouachrine à 12 ans d’emprisonnement et à une amende de 200 mille de dirhams.
Il a également été condamné au dédommagement d’un certain nombre de victimes et à la publication de l’énoncé du verdict dans une publication nationale.
Bouachrine, fondateur du groupe de presse Akhbar Al Yaoum, regroupant le quotidien arabophone éponyme et le site d’information AlYaoum24 a été poursuivi pour traite d’êtres humains, par l’exploitation d’une situation de vulnérabilité ou de besoin et le recours à l’abus d’autorité, de fonction ou de pouvoir à des fins d’exploitation sexuelle, ou le recours à d’autres formes de contrainte, commis à l’encontre de deux personnes en réunion, attentat à la pudeur avec violence et viol et tentative de viol dont les peines sont prévues dans les articles 448-1, 448-2, 448-3, 485, 486 et 114 du code pénal.
L’accusé a été également jugé pour les délits de harcèlement sexuel, recrutement d’individus en vue de la prostitution dont une femme enceinte, l’usage de moyens qui permettent de photographier, de filmer ou d'enregistrer ces actes dont les peines sont prévues dans les articles 498,499 et 503-1 du même code, lesquels actes auraient été commis sur 8 victimes qui ont été filmées à l’aide de séquences vidéo, d’environ 50 films enregistrés sur CD et support numérique.
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