S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
31.07.2019 à 11 H 06 • Mis à jour le 31.07.2019 à 11 H 06 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Etats-Unis

Trump juge les services du renseignement américain «incontrôlables»

Le président américain Donald Trump a défendu mardi son choix de nommer John Ratcliffe comme futur directeur du renseignement national, décrivant l'élu républicain comme capable de maîtriser des services du renseignement qui sont selon lui « devenus incontrôlables ».


Cette nouvelle critique de Donald Trump à l'encontre des services du renseignement alimente les inquiétudes du camp démocrate et d'anciens représentants des services d'espionnage selon lesquelles le président républicain a choisi une personnalité à même de partager ses opinions sur les questions sécuritaires.


John Ratcliffe, élu du Texas membre des commissions des Affaires judiciaires et du Renseignement de la Chambre des représentants, devrait prendre en septembre la succession de Dan Coats, qui quittera ses fonctions le 15 août après s'être attiré les foudres de Donald Trump pour avoir contredit les propos de ce dernier sur l'Iran ou la Corée du Nord.


Revenant à la Maison blanche après un déplacement en Virginie mardi, Donald Trump a déclaré que Ratcliffe allait faire « un super travail » si sa nomination venait à être approuvée par le Sénat, où les républicains sont majoritaires.


« Nous avons besoin de quelqu'un comme lui » au renseignement national, a poursuivi le locataire de la Maison blanche. « Nous avons besoin de quelqu'un de solide qui peut les contrôler. Parce que, comme vous l'avez tous appris, les agences du renseignement sont devenues incontrôlables. Incontrôlables », a insisté Trump.


Depuis son arrivée à la présidence, l'ancien homme d'affaires a régulièrement critiqué la communauté américaine du renseignement, mettant en doute ses conclusions selon lesquelles la Russie a interféré dans l'élection présidentielle de 2016 dans le but de favoriser l'accession de Trump au pouvoir au détriment de sa rivale démocrate Hillary Clinton.


Coats a défendu ces conclusions des services du renseignement, tandis que Ratcliffe a nié l'existence d'une ingérence russe dans le scrutin de 2016 et a accusé le FBI d'avoir mené une enquête partiale, faisant écho aux propos de Donald Trump affirmant que l'administration Obama a espionné sa campagne électorale.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Par
Revenir au direct