S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
20.06.2019 à 03 H 02 • Mis à jour le 20.06.2019 à 03 H 09 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Nations Unies

Un rapport onusien responsabilise MBS dans le meurtre de Khashoggi

Un rapport bientôt soumis au conseil des droits de l'homme des Nations Unies demande au secrétaire général de l'ONU d'ouvrir « une enquête pénale » sur Mohamed Bin Salman (MBS). Celui-ci, à en croire la rapporteuse spéciale Agnès Callamard, est directement lié à l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.


Selon les conclusions du texte, (voir document ci-après), Khashoggi a été la victime « d'une exécution délibérée, préméditée, dont l'Arabie saoudite est directement responsable en regard du droit international ». Afin d'appuyer sa thèse, Agnès Callamard précise disposer de preuves crédibles « justifiant des investigations supplémentaires, de la responsabilité individuelle d'officiels saoudiens de haut rang, y compris le prince héritier », faisant diectement référence à MBS.



Disparu depuis le 2 octobre dernier, Jamal Khashoggi avait été vu pour la dernière fois pénétrant au consulat général d'Arabie saoudite à Istanbul. Son corps n'a depuis jamais été retrouvé. Il était considéré comme étant un opposant au pouvoir saoudien, et plus précisément MBS dont il dénonçait les tares de son système dans des chroniques pour le Washington Post.


L'affaire Khashoggi n'avait tardé à prendre une envergure internationale. Riyad pour sa part avait avancé plusieurs versions pour tenter de calmer la situation, avant d'accuser une vingtaine de personnes. Mais MBS n'a jamais été inquiété. Le rapport d’Agnès Callamard devra être soumis officiellement à l'ONU, le 26 juin prochain.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Revenir au direct