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10.06.2019 à 14 H 50 • Mis à jour le 10.06.2019 à 18 H 53 • Temps de lecture : 1 minutes
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Afrique

Une centaine de morts dans l’attaque d’un village dogon au Mali

Une centaine de personnes ont péri dans la nuit de dimanche à lundi lors de l'attaque d'un village dogon dans le centre du Mali, selon un bilan provisoire des autorités locales.


Les violences entre membres de l'ethnie Dogon, pratiquant majoritairement l'agriculture, et les Peuls, traditionnellement éleveurs, ont fait des centaines de morts depuis le début de l'année au Mali.


Le massacre de plus de 150 Peuls fin mars non loin de la ville de Bankass (centre), l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire récente du Mali, a entraîné en avril la démission du gouvernement de Soumeylou Boubeye Maiga.


L'attaque de dimanche s'est déroulée dans le district de Sangha. Des Peuls venus du district voisin de Bankass ont attaqué un village dogon à la faveur de l'obscurité, a expliqué à Reuters le maire de Bankass, Moulave Guindo.


« Des hommes armés, apparemment des Fulanis (autre nom des Peuls), ont tiré sur la population et incendié le village », a dit de son côté un responsable de la municipalité voisine de Bandiagara. Il a annoncé un bilan provisoire de 95 morts.


Le maire de Sangha, Ali Dolo, a déclaré que 95 corps calcinés avaient été retrouvés mais que le village continuait de brûler.


« Sur une population d'environ 300 habitants, seuls 50 ont répondu à l'appel », a-t-il dit.


Les violences ethniques de ces derniers mois ont aggravé une situation sécuritaire déjà précaire dans le centre et le nord du Mali où opèrent des groupes djihadistes affiliés à Al Qaïda ou l'Etat islamique.

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