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02.05.2021 à 15 H 05 • Mis à jour le 02.05.2021 à 15 H 05 • Temps de lecture : 1 minutes
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Protestation

Une manifestation organisée devant l’hôpital espagnol où est admis Brahim Ghali

La presse locale espagnole, reprise par l’agence officielle MAP, a fait état de manifestants venus s’amasser le 1er mai aux portes de l’hôpital public San Pedro de Logroño pour protester contre la présence du chef du Polisario Brahim Ghali, admis en soins suite à une infection au Covid-19.


Ils ont ainsi exprimé leur « indignation et colère » face à l’attitude du gouvernement espagnol d’autoriser l’accès à son territoire « d’un recherché par la justice pour des crimes de génocide et de terrorisme ».


Venus de plusieurs villes voisines, ces personnes se déclarant victimes de Ghali ont réclamé que « ce criminel doit répondre de ses actes devant la justice pour les graves accusations qui pèsent sur lui ».


Brandissant des pancartes dénonçant l'entrée illégale de Brahim Ghali en Espagne sous une fausse identité et exigeant la réactivation de la poursuite judiciaire contre ce « mercenaire », les participants à cette manifestation ont demandé instamment au gouvernement espagnol de se conformer au mandat d'arrêt émis par le juge José de la Mata de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, est-il rapporté.


Dans un communiqué lu à cette occasion, les manifestants ont réclamé « l'arrestation immédiate de Brahim Ghali et l'extradition de ses complices dans les plus brefs délais ».


Ils ont également appelé, « au nom de toutes les victimes des actes criminels commis par les séparatistes », le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez à « assumer sa responsabilité et à rendre justice aux victimes espagnoles du Polisario au lieu d’accueillir un repris de justice en violation du droit national et international ».


L’accueil par l’Espagne du chef du Polisario sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés en coordination avec l’État algérien, a suscité une réaction énergique du Maroc, notamment de la part du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui dans une interview à EFE a, en substance, demandé à l’Espagne de choisir entre le Maroc et Ghali dans ses relations extérieures. « Le pays ibérique est accusé d’aider un criminel de guerre à s’extirper de la justice et de cautionner ses actes », a commenté la MAP.

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