« Une transition politique civile » sera mise en place assurent les militaires maliens en révolte
Trois heures après l'annonce par Ibrahim Boubacar Keïta de sa démission, les porte-paroles des militaires en révolte ont assuré vouloir mettre en place « une transition politique civile » qui devrait conduire à l'organisation d'élections « dans un délai raisonnable ».
Le colonel-major Ismaël Wagué, chef d'état-major adjoint de l'armée de l'air et qui se présente comme le porte-parole des mutins, a déclaré : « nous, forces patriotiques regroupées au sein du Comité national pour le salut du peuple, avons décidé de prendre nos responsabilités devant le peuple et devant l'histoire », affirme-t-il. Pour ajouter que « notre pays, le Mali, sombre de jour en jour dans le chaos, l'anarchie et l'insécurité par la faute des hommes chargés de sa destinée », accuse l'officier.
En ligne de mire des militaires en révolte, « le clientélisme politique, la gestion familiale des affaires de l'Etat, le vol et l'arbitraire ». Tout en soulignant que « la justice est en déphasage avec le citoyen » et que « l'éducation nationale patauge ».
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