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05.04.2022 à 17 H 48 • Mis à jour le 05.04.2022 à 17 H 56 • Temps de lecture : 2 minutes
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Cryptomonnaies

Utilisation du Bitcoin au Maroc: Bank Al Maghrib, l’AMMC et l’Office des changes avertissent

En dépit des précédentes mises au point relatives aux risques associés à l'utilisation des monnaies virtuelles du type Bitcoin, il a été constaté que des personnes physiques et morales continuent d’utiliser ce type de procédés, fait-on savoir dans un communiqué de Bank Al Maghrib, de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux et de l’Office des changes.


Or, il s’agit d’une activité non régulée et caractérisée par une grande volatilité qui occasionne une absence de toute protection pour le consommateur, d’autant plus que ce système parait attractif et facile d’usage, fait-on savoir.


Il s’agit également d’un procédé susceptible d’être utilisé à des fins illicites, en particulier le blanchiment de capitaux ou le financement d’activités criminelles. Les autorités financières exhortent les personnes concernées à se conformer strictement à la règlementation en vigueur en la matière.


Étant entendu que Bank Al Maghrib, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux en tant qu’organismes régulateurs et l’Office des changes, interdisent l’usage de tels procédés afin de protéger le citoyen contre toute dérive d’ordre juridique ou pertes financières, ajoute la même source.


Pour rappel, selon la plateforme de recherche sur les crypto-monnaies Triple 1, le Maroc comptait en 2021 plus de 878 000 utilisateurs, soit 2,38 % de la population. Un chiffre qui place le Royaume en tête des pays d'Afrique du nord.


Au début de l'année, la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, avait été interpellé à ce sujet à la Chambre des conseillers. Elle avait par ailleurs affirmé que la mise en place d'un cadre juridique est en cours. Comme nous le rapportions récemment, une commission élargie à tous les intervenants étatiques concernés par cette question (BAM, OC, AMMC, ANRT, CNDP, etc) planche aussi sur le sujet.


Le 23 mars dernier, Abdellatif Jouahri, wali de la Banque centrale, avait de son côté considéré le lancement d'une monnaie virtuelle. « C'est un moyen qui peut être utile car il est très innovant et peut être même dans l'intérêt du consommateur car il peut faire baisser les coûts. Mais tout cela dépend par quoi nous allons commencer, terminer et dans quel environnement nous allons agir », a-t-il déclaré.

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