« Apologie de l’homosexualité » à l’école AEFE de Kénitra : Brigitte Macron interpellée par les parents d’élèves

Du nouveau dans l’affaire de l’institutrice du Groupe scolaire unifié Honoré de Balzac de Kénitra suspendue début avril par l’Agence pour les établissements français à l’étranger (AEFE) pour avoir « promu » l’homosexualité en classe de CM1. Les parents d’élève de la classe, en soutien de l'enseignante, ont adressé une lettre à Brigitte Macron, épouse du président français et « Première dame de France », rapporte Libération ce mercredi.
La décision a été prise après « de nombreuses lettres à la direction, l’AEFE et l’inspecteur d’académie, restées sans réponses satisfaisantes », ajoute le quotidien parisien. « Elle, au moins, a accusé réception de notre demande », ont expliqué à nos confrères les parents d’élèves soutenant l’enseignante et qui espèrent qu’elle retrouvera son poste avant la fin de l’année. L’accusé de réception signé par le directeur de cabinet de Brigitte Macron indique que le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, et la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, ont été avisés, d’après la même source.
L’enseignante en question, N. G., est suspendue depuis le 4 avril et n’a plus accès à l’école où elle officie depuis près de 30 ans. L’AEFE et la direction du GSU Honoré de Balzac affirment à Libération que la suspension dont elle fait l’objet « est une ‘mesure administrative prise à titre conservatoire’ devant ‘permettre à l’administration d’engager les procédures qu’elle estime nécessaires’ d’ici le 4 août, date de la fin de la suspension ».
Parallèlement à l’activisme de ces parents d’élèves, d’autres tuteurs des écoliers de la même classe ont initié, fin février, une action devant la justice pour « apologie de l’homosexualité ». Si ce grief est retenu par le ministère public, N. G. encourrait jusqu’à trois ans de prison, d’après l’article 489 du Code pénal.
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