Maroc-Espagne : les notes du Desk

Coupe du Monde 2022 : 1ère mi-temps du match Maroc-Espagne. Crédit: MAP

Yassine Bounou : 9. Bonou sourit. Tout le temps. Quand il loupe ses relances au pied. Quand il joue avec nos nerfs et notre palpitant. Quand il sort une frappe monstrueuse d’Olmo. Quand il arrête deux pénos d’affilée. Et qu’il te sort un nouveau cleen-sheet. Bounou sourit. Bounou, c’est le bonheur. Bounou, c’est la vie.

Achraf Hakimi : 7. Qu’est-ce qu’on n’a pas lu, vu et entendu sur Hakimi le latéral ultra offensif, qui défend comme une chèvre et ne se replie pas assez. Aux dernières nouvelles, l’espagnol Olmo est toujours demandé au parloir par Luis Enrique qui le cherche toujours. Dans la poche de…

Nousseir Mazraoui : 6.  Défendre sur son bon pied contre des ailiers espagnols c’est déjà compliqué. Mais alors sur l’aile gauche quand est droitier mérite un prix. Celui de l’abnégation. Pour l’encourager, Nousseir est finalement reparti avec une demi-douzaine d’œufs dans sa besace. Seuls les puristes comprendront.

Nayef Aguerd :7. Des interceptions de patron, des relances aux petits oignons, une tête non cadrée qui aurait pu faire but, et une blessure plus tard, le petit Nayef devenu grand est définitivement l’un des héros de cette épopée. Un Roc.

Romain Saiss : 7. Dans une autre vie, Romain a dû être chef de chantier ou conducteur de bus. Qu’on lui demande de veiller à la construction d’un mur face au gardien Bouno ou de stationner deux bus face à l’attaque de nos adversaires, Romain sait faire et bien faire. Un vrai stakhanoviste. Un capitaine de vaisseau. Un leader. Saiss est venu, il a vu et il a vaincu. Comme le Romain qu’il est.

Sofyane Amrabat : 8. Monsieur Sofyan Amrabat est prié de rendre Pedri, Gavi et Busquets à leur sélectionneur. Allez Sofyane, rends les gars au gentil monsieur, ils ne sont pas à toi. Et tu peux t’arrêter de courir maintenant, c’est bon. 14 km sur un match, c’est bien assez…

Azeddine Ounahi : 7. Ounahi est un artiste qui aime se faire désirer. Il n’est pas venu en 1^ère mi-temps pour mieux distiller son art les 75 minutes qui ont suivi. Et provoqué l’admiration de Luis Enrique qui s’est ensuite demandé qui était ce bonhomme plus technique ses propres joueurs.

Selim Amellah : 4. Sommes-nous vraiment obligés de parler d’un joueur qui n’a pas joué ? Mais où étais-tu donc Selim, tout le match ?

Hakim Ziyech :  6. Un délice de patte gauche au service de la transition défense-attaque. Des ouvertures, des centres, mais surtout un abattage défensif nouveau pour lui qui doit lui faire bien bizarre d’ailleurs. Ziyech le besogneux, ça nous va aussi, parfois…

Sofiane Boufal : 6. Le dribble sur Llorente. Le dribble sur Llorente. Le dribble sur Llorente. Ou comment casser votre rein et vous humilier à la face du monde entier. Pour le reste, comme d’hab, beaucoup de mauvais choix. Mais pourquoi ne veux-tu jamais donner le ballon à En-Nesyri, Sofyane ? ? ?

Youssef En-Nesyri : 5.  Beaucoup de courses défensives, un job de garde du corps sur Busquets, peu de poids offensif, Youssef est un coureur de fonds davantage qu’un footballeur. Rapidement émoussé, il est remplacé par Cheddira (3), qui, on se demande toujours, ce qu’il fait dans cette Coupe du Monde.

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