Avec Bourita, le Palais reprend directement la main sur la diplomatie

La nomination de Nasser Bourita au poste de ministre délégué aux Affaires étrangères n’est pas seulement une promotion pour cet homme de dossiers qui a fait ses armes, faut-il le rappeler, en tant que chef de cabinet de Taieb Fassi-Fihri, puis comme secrétaire général du ministère, position stratégique au sein de la diplomatie après la période chahutée des révolutions arabes et l’arrivée au ministère en 2011 de Saaddedine El Otmani.
Loin des feux de la rampe, Bourita, diplomate de carrière depuis le milieu des années 90, est, depuis longtemps, la cheville ouvrière de la diplomatie chérifienne sur nombre de sujets hautement sensibles, jouant souvent le missi dominici, voire le pompier à chaque fois que le Maroc était, soit malmené, soit contraint de mener telle ou telle bataille pour faire valoir ses positions dans le concert des nations.

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