Qui a enterré le projet des 250 salles de cinéma au Maroc ?

Arrivé à la tête du CCM en 2003, Noureddine Sail a axé toute sa stratégie sur le développement de la production cinématographique. Moyennant un système de subvention directe ou indirecte du secteur et en accélérant les avances sur recettes, passées de 30 millions de dirhams en 2005 à 50 millions en 2015. Résultat : le nombre de films produits au royaume est passé d’une moyenne de 5 à 23 longs métrages en 2015, sans compter les documentaires et les courts métrages. En quelques années, le pays s’est hissé au top trois des pays qui produisent le plus de films en Afrique, à côté de l’Afrique du sud (15 films) et l’Egypte (40 films). « Il s’agit d’une tendance et un acquis irréversible puisque cette production est consacrée par des textes de loi », précise l'ancien patron du CCM Noureddine Sail, actuellement président de la commission du film de Ouarzazate. Mais, devant la disparition de plusieurs salles obscures, une bonne partie de ces films n’est jamais vue par les cinéphiles marocains.

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