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02.04.2016 à 15 H 03 • Mis à jour le 03.04.2016 à 01 H 04
Par
Affaires

Parnasse Int., l’officine casablancaise de DSK citée dans une enquête en France

Dominique Strauss-Kahn avec sa femme marocaine Myriam L’aouffir lors du festival de Cannes en 2013. ALBERTO PIZZOLI
Depuis ses déboires consécutifs à la désastreuse affaire du Sofitel de New York, l’ancien patron du FMI a choisi le Maroc, le pays de son enfance, pour y abriter ses affaires. Mais là encore, des investissements hasardeux au Luxembourg avec un homme d’affaires franco-israélien lui attirent de nouveaux ennuis judiciaires. Décryptage.

DSK créé en septembre 2012, Parnasse, une société unipersonnelle au capital de 1 000 euros. A l’époque, il monte cette discrète entité pour se refaire après sa descente aux enfers suite à l’affaire désastreuse du Sofitel de New York. Parnasse est destinée à vendre ses conseils à des multinationales, des organisations et des gouvernements étrangers, et sert aussi à facturer ses cycles de conférences internationales, dont ceux qu’il donne à l’Université internationale de Marrakech entre 2012 et 2013. Cet embryon d’entreprise va afficher pour cette année-là un chiffre d'affaires de 636 400 euros et un bénéfice de 216 400 euros.


Domiciliée dans le quartier du 14ème arrondissement de Paris, où l’ancien patron du FMI a aussi un pied à terre et ses habitudes à la Rotonde, Parnasse affiche en 2013, dernière année de son activité, une insolente rentabilité. Lorsqu’il décide de la dissoudre « par anticipation » et « pour cause de cessation d’activités », la société réalise un chiffre d’affaires de 2,55 millions d’euros avec un bénéfice de 766 334 euros. Ces performances permettent alors à DSK de se verser 700 000 euros de dividendes.


Villa de maître à Marrakech et officine à Casablanca

Depuis cette date, Dominique Strauss-Kahn ne gère plus ses activités de conseil depuis la France. S’il baisse le rideau de sa structure parisienne, DSK ne lâche pas pour autant son lucratif business de conseiller haut de gamme. Cette fois au Maroc, le pays de son enfance. A Marrakech, il ne descend plus dans le luxueux riad, lové dans la médina,  appartenant à son ex-épouse la journaliste Anne Sinclair. Il préfère désormais la vue grandiose des contreforts de l’Atlas où il pose ses valises dans une villa au style béton épuré à un quart d’heure de l’aéroport Ménara. Lors de l'édition 2013 du festival de Cannes, il officialise sa relation avec la communicante marocaine Myriam L'Aouffir, ancienne de France Télévisions qui fût un temps en charge des relations extérieures de l'ambassade du Maroc à Paris. Proche des premiers cercles de pouvoir à Rabat où elle a grandi, elle dirige à Casablanca la discrète boite de com' Daene­ry’s.

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