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17.04.2016 à 16 H 42 • Mis à jour le 18.04.2016 à 09 H 26
Par
Saga

Business : l’héritage de L’haj Miloud Chaâbi, le berger devenu milliardaire

L’haj Miloud Chaâbi avec son fils Fawzi, vice président à l’époque du groupe familial.
Avec la disparition de Miloud Chaâbi, c’est toute une saga marocaine qui prend fin. Une saga qui a commencé dans les paysages ruraux de Chiadma, village où le jeune berger devenu milliardaire est né en 1930, pour s’achever dans un hôpital en Allemagne où le self made man a rendu l’âme après un long combat contre la maladie, laissant derrière lui un empire financier et industriel bâti à la force du poignet. Un héritage que ses fils auront désormais la lourde tâche de perpétuer.

Décédé samedi 16 avril dans un hôpital en Allemagne à l’âge de 86 ans, Miloud Chaâbi était bien plus qu’un simple homme d’affaires. Présenté tous les ans par le magazine Forbes comme l’un des hommes les plus riches du continent aux côtés de Othman Benjelloun, de Aziz Akhanouch ou encore d’Anas Sefrioui, Miloud Chaâbi incarnait à lui seul le visage d’un autre capitalisme marocain. Un capitalisme halal, aroubi, contestataire et relativement indépendant des sphères du pouvoir. Au delà de l’empire financier qu’il lègue à ses fils, Miloud Chaâbi laisse un état d'esprit, une philosophie, qu'il s'est acharné à faire vivre tout au long de son existence : le monde des affaires au Maroc n’est pas la chasse gardée d’une élite fassie, formée aux grandes écoles françaises ou américaines, mais il est accessible à tous. Berger durant son enfance, le petit Miloud a seulement 18 ans quand il crée sa première entreprise de construction. C’était au début des années 1950, dans un Maroc alors sous protectorat. Sa première maison, il l’a vend 5000 DH. Un premier deal qui fera de lui l’un pionniers de la promotion immobilière au Maroc. Autodidacte, persévérant et doté d’un sens aigu des affaires, il investira tout ce qu’il gagne dans la diversification de son business, d’abord autour des métiers de l’immobilier, puis dans des secteurs jusque-là réservés aux grandes familles fassies de Casablanca et aux groupes étrangers : l’industrie, l’hôtellerie, la grande distribution…

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