Que reprochent les Brésiliens à la présidente Dilma Rousseff ?

Acte I : Un « crime de responsabilité » en matière budgétaire
Son « crime » daterait de 2014. Plus connu sous le nom de « crime de responsabilité », il est l’un des motifs de destitution prévus par l’article 85 de la Constitution brésilienne. L’opposition accuse en effet la présidente du Brésil Dilma Rousseff d’avoir volontairement dissimulé l’ampleur des déficits publics. Comment ? En les maquillant en prêts contractés auprès de banques publiques en 2014, année de sa réélection à la tête du pays. Un emprunt à hauteur de 10 milliards d’euros qu’elle aurait orchestré selon l’opposition pour régler les dépenses du gouvernement. Un emprunt qui n’est apparu officiellement qu’un an après, en 2015.

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