Raymond Ndong Sima : « Il faut tourner la page Bongo »

Le 28 août 2016, les Gabonais éliront leur nouveau président. Si en 2009, à la mort d'Omar Bongo, son fils Ali lui a succédé, sa légitimité est aujourd'hui mise à mal par les doutes qui planent sur sa naissance et les scandales qui se multiplient. L'opposition a-t-elle ses chances face à l'héritier d'Omar Bongo ? C'est ce qu'espèrent les candidats qui se sont peu à peu déclarés. Parmi eux, Jean Ping, 74 ans, et l'ancien président de l'Assemblée Nationale, Guy Nzouba-Ndama, 70 ans, mais aussi quelqu'un qui incarne une nouvelle génération d'hommes politiques : Raymond Ndong Sima.
.
Ministre de l'Agriculture (2009-2012), puis Premier Ministre (janvier 2012 - février 2014) du Gabon, Raymond Ndong Sima, 61 ans, n'est pas tout à fait un nouveau venu sur la scène politique gabonaise. Pourtant, c'est pour défendre une politique de rupture qu'il se présente aujourd'hui aux élections présidentielles. Il sillonne le pays depuis plus d'un mois pour discuter de son projet avec les populations, défendant une démocratie de proximité, une véritable consultation des électeurs, l'espoir d'un quotidien meilleur pour tous mais aussi d'un Gabon fort et uni. Quel est le projet de ce candidat modeste mais déterminé, qui n'est affilié à aucun parti ?
.
Votre ouvrage paru l'an dernier aux Editions Pierre Guillaume de Roux, Quel renouveau pour le Gabon ? fait un bilan sans concession de la gestion politique et économique de votre pays. La situation est-elle plus critique que par le passé ? Quelle différence faites-vous entre la gestion d'Omar Bongo et celle d'Ali Bongo ?

Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.