La volée de bois vert, politique patronale de Bensalah contre Benkirane

La salle des conférences qui a accueilli le colloque de l'Association des membres de l'inspection générale des finances (AMIF) le 2 juin a connu un nouvel épisode du feuilleton des piques assassines de Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la CGEM, contre le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
Cette fois-ci le réquisitoire a été total et son effet médiatique immédiat, tant la presse s’est gargarisée de cette nouvelle offensive menée au bazooka par la patronne des patrons. « À travers ce discours, la CGEM vient de tracer en quelque sorte le programme économique du prochain gouvernement qui sortira des urnes le 7 octobre », analyse L’Usine nouvelle.
Pour elle, la croissance du pays a connu une décélération depuis que Benkirane a pris les rennes de l’Exécutif en novembre 2011. « Alors qu’au cours de la période 2007-2011, le taux de croissance moyen annuel avait atteint 4,6 %, il n’est que de 3,3 % pour la période 2012 à 2016 », assène-t-elle d’emblée à Benkirane, présent avec une brochette de ses ministres à ce procès qui ne dit pas son nom, lui qui promettait avec ses alliés de porter la croissance à 7 % et rivaliser avec les pays aux économies les plus dynamiques.

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