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22.06.2016 à 19 H 05 • Mis à jour le 14.07.2016 à 20 H 03
Par
Hépatite C

Les dessous de la polémique sur l’efficacité du générique marocain SSB 400

Un laborantin de Pharma 5, concepteur du SSB 400. DAVID RODRIGUES / LE DESK
Le décès d’une patiente de 78 ans atteinte d’hépatite C et traitée par le SSB 400 a entraîné début juin une vive polémique dans la presse. Le Desk a remonté les fils de cette tempête médiatique sur fond de bataille entre laboratoires pharmaceutiques.

Le 31 mai, un article en Une d’Akhbar Al Yaoum provoque la stupeur dans les milieux médicaux et auprès de nombreux malades atteints de l’hépatite C, une maladie virale qui attaque le foie. Il affirme que le générique SSB 400 lancé sur le marché en novembre 2015 par le laboratoire marocain Pharma 5 génère des effets indésirables. Le quotidien casablancais en veut pour preuve le cas de plusieurs patients qui souffriraient de maux consécutifs à l’absorption du médicament jusqu’ici présenté à grands renforts d’annonces comme un antidote efficace au virus, un avantage doublé d’un prix défiant toute concurrence.


Contactée par Le Desk, l’auteure de cet article se montre pourtant moins alarmiste, ces effets, selon sa propre enquête, ne concerneraient que deux personnes. « C’est l’un des malades qui m’a alerté de plusieurs autres cas », se justifie-t-elle. Son contact dit souffrir de sifflements aux tympans, de céphalées et d’une perte de poids significative au terme de son traitement de trois mois. L’homme assure que le SSB 400 est à l’origine des gènes qu’il ressent aujourd’hui. Qu’en conclu son médecin traitant ? « Je ne l’ai pas revu », répond-il.


Un emballement médiatique

Quelques jours avant la parution de l’article, Aïcha, une septuagénaire, traitée au SSB 400 depuis quatre semaines est admise en clinique à Casablanca. Elle souffre de vomissements répétés et de vives douleurs à l’abdomen. Son état se dégrade rapidement. Ses deux fils prennent connaissance des assertions d’Akhbar Al Yaoum et décident de contacter le journal « pour en savoir plus ». Le 3 juin, l’un d’eux, Samir, professionnel de santé, rencontre la journaliste qui « demeure vague ». Celle-ci en profite pour enregistrer leur conversation dont elle projette de faire une suite à son premier papier. « Nous avons insisté sur un point : Nous ne renions pas l’efficacité du traitement, mais le cas de notre mère peut se reproduire. L’idée était de faire réagir le laboratoire et le ministère de la Santé pour qu’ils enquêtent sur les causes de son état afin que le médicament soit utilisée à bon escient et éviter tout risque, même si le taux de probabilité demeure minime », explique Samir.

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