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05.07.2016 à 13 H 55 • Mis à jour le 07.07.2016 à 23 H 35
Par
Société

Malgré un débat plus ouvert, «dé-jeûner» pendant le ramadan est toujours réprimé

Des jeunes du mouvement Aqaliat (minorités) réclamant le droit d’être non-musulmans en sit-in devant le Parlement à Rabat le 24 juin 2016. AIC PRESS
Au Maroc, il est interdit à tout « musulman notoire » de rompre le jeûne en public pendant le ramadan, et les arrestations et condamnations se sont multipliées. Pourtant, le débat s’est fait cette année plus vif, et des voix s'élèvent pour demander l'abrogation de l'article 222 du Code pénal.

En 2009, une poignée de jeunes activistes s’opposaient à un tabou ancré dans la société marocaine. Ils se sont donnés rendez-vous sur Facebook pour un pique-nique symbolique à Mohammedia, pour revendiquer le droit de « dé-jeûner » pendant le ramadan. Cette initiative, unique à l’époque, avait suscité une vive polémique mais aussi une réaction policière disproportionnée. Depuis, le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI), constitué alors, milite inlassablement pour dépénaliser la rupture du jeûne en public.


Des militants du Mouvement MALI manifestant dans les rues de Rabat en faveur de la tolérance en octobre 2013. DPA-NTV


Mais sept ans plus tard, rien n’a changé. Au contraire, les arrestations – et les condamnations – se sont multipliées en ce mois de ramadan. Car au Maroc, « tout individu notoirement connu pour son appartenance à l’islam » et qui rompt le jeune en public durant le mois sacré risque », selon l’article 222 du code pénal, jusqu'à six mois de prison et une amende.

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