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15.12.2016 à 01 H 57 • Mis à jour le 15.12.2016 à 01 H 57
Par
Spy Game

Poutine aurait personnellement supervisé une interférence russe dans les élections américaines

Vladimir Poutine en compagnie de Rex Tillerson, PDG d’ExxonMobil nommé par Donald Trump à la tête du Département d’Etat. (EPA/Mikhail Klimentyev/Ria Novosti)
Selon des responsables du Renseignement américain, le président russe est directement impliqué dans une opération menée par Moscou ayant affaibli le clan démocrate au profit de Donald Trump

Les responsables des services de renseignement des États-Unis croient maintenant avec un « haut niveau de confiance » que le président russe Vladimir Poutine s'est personnellement impliqué dans la campagne secrète russe visant à interférer dans les élections présidentielles américaines.


Deux hauts fonctionnaires ayant un accès privilégié aux informations confidentielles sur ce sujet indiquent que de nouveaux éléments probants montrent que Poutine a personnellement dirigé la façon avec laquelle le matériau piraté auprès du camp démocrate a été divulgué et utilisé. Ces renseignements proviennent de sources diplomatiques et d'espions qui travaillent pour les alliés américains, ont indiqué ces sources à la chaîne NBC News qui a divulgué l’information.



Les objectifs de Poutine étaient multiples, a indiqué à NBC News une source du renseignement de haut niveau. Ce qui a commencé comme une vendetta contre Hillary Clinton s'est transformé en un effort de pointer la corruption qui sévit dans la politique américaine et de « scinder deux principaux alliés américains en créant l'image que [d'autres pays] ne pouvaient pas dépendre des États-Unis pour être un leader mondial crédible », a déclaré le responsable.


La CIA a conclu que le gouvernement russe a voulu élire Donald Trump. Le FBI et d'autres organismes n'appuient pas pleinement cette opinion, mais peu de fonctionnaires contesteraient que l'opération russe était destinée à nuire à la candidature de Clinton en fuitant des emails embarrassants sur les démocrates.


Lire aussi : Qui est Rex Tillerson, futur secrétaire d’Etat nommé par Donald Trump ?


Les informations les plus récentes indiquent que l'implication de Poutine va bien au-delà de l'information dont les États-Unis disposaient en octobre, date à laquelle les 17 agences américaines de renseignement ont conclu par un communiqué commun que le piratage du Comité national démocrate avait été orchestré à partir de la Russie.


Le renseignement américain estimait que « seuls les cadres supérieurs russes auraient pu autoriser ces activités ». Un jugement fondé sur une compréhension de l’architecture du pouvoir russe, que Poutine contrôle avec une autorité absolue.


Aujourd’hui, les États-Unis ont de solides informations liant personnellement Poutine à l'opération, affirment les responsables du renseignement américain. Leur utilisation du terme « confiance élevée » implique que l’information est quasi-certaine.


Des représailles d’Obama ne sont pas exclure

Dans le cadre de la planification d'urgence pour des représailles potentielles contre la Russie, selon ces mêmes responsables, les agences de renseignement américaines ont intensifié leurs investigations au cœur de son empire financier personnel.


Des responsables américains ont conclu que le réseau de Poutine contrôle environ 85 milliards de dollars d'actifs, ont déclaré des responsables à NBC News.


Un ancien fonctionnaire de la CIA qui a travaillé sur la Russie a déclaré à NBC News qu'il n'est pas certain que les États-Unis peuvent embarrasser Poutine, étant donné que de nombreux Russes connaissent déjà les allégations selon lesquelles il s'est enrichi par la corruption et a ordonné l’assassinat d'adversaires politiques.


Mais un fonctionnaire des services de renseignement américain actuellement en service a dit qu'il y avait des choses sur lesquelles Poutine était particulièrement exposé.


L'ancien responsable de la CIA a déclaré que l'administration Obama pourrait se sentir obligée de répondre avant de quitter le pouvoir.

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