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23.02.2017 à 16 H 45 • Mis à jour le 23.02.2017 à 16 H 47
Par
Pays-Bas

Wilders se cloître après des fuites d’un agent secret «d’origine marocaine»

Le candidat néo-fasciste Geert Wilders. Selon la presse néerlandaise, la police a transmis ces informations le concernant à un « groupe criminel marocain ». REUTERS
Le candidat d’extrême droite néerlandaise qui promettait de se charger de « la racaille marocaine » a annoncé qu'il suspendait provisoirement toutes ses apparitions en public pour des raisons de sécurité

Geert Wilders, candidat de l'extrême droite néerlandaise, a annoncé jeudi en pleine campagne électorale qu'il suspendait provisoirement toutes ses apparitions en public pour des raisons de sécurité.


Le fondateur du Parti pour la liberté (PVV), que les sondages donnent vainqueur des législatives du 15 mars, a pris cette décision après la découverte de fuites qu'aurait organisées un agent des services secrets chargé de sa protection.


Le suspect est « d'origine marocaine »

L'agent, qui a été suspendu de ses fonctions cette semaine, aurait fourni des informations sur Geert Wilders à une organisation criminelle. Il faisait partie d'une équipe chargée d'inspecter en amont les lieux dans lesquels le leader du PVV devait se produire en public.


Le candidat, qui fait campagne en demandant la fermeture des mosquées et en interdisant l'immigration des musulmans aux Pays-Bas, a expliqué ne pas pouvoir faire campagne sans une protection adéquate.


Les quotidiens De Telegraaf et NRC Handelsblad et la chaîne nationale NOS rapportent que l'agent est un homme expérimenté, âgé d'environ 35 ans et identifié par son prénom et l'initiale de son nom.


Wilders promet de contrer « racaille marocaine »

Erik Akerboom, patron des services secrets néerlandais, n'a pas précisé l'identité du suspect mais a confirmé qu'il était « d'origine marocaine ». Selon la presse néerlandaise, la police a transmis ces informations à un « groupe criminel marocain ».


Akerboom a indiqué à la radio Business News que, « pour autant qu'il sache », la sécurité de Geert Wilders n'avait pas été menacée. L'agent ne faisait pas partie de l'équipe chargée de la protection physique du candidat.


Le dirigeant d'extrême droite a lancé sa campagne électorale samedi en promettant à ses électeurs de s'occuper de la « racaille marocaine » qui, selon lui, rend les rues des villes néerlandaises dangereuses.


« Mon Dieu », s'est exclamé Wilders sur Twitter. « Si je ne peux pas faire une confiance aveugle au service qui est chargé de me protéger, cela ne peut pas marcher. »

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