Marine Le Pen, premier « troll » de France, « trumpise » le débat du second tour

Devant ses nombreux dossiers et notes, qu’elle a abondamment lus pendant le débat, la candidate du FN a adressé plusieurs punchlines minutieusement préparées à son adversaire : « Je suis la candidate du pouvoir d’achat, vous êtes le candidat du pouvoir d’acheter » « La France sera dirigée par une femme, ce sera soit par moi, soit par Angela Merkel » « Vous êtes la France soumise » « Vous êtes à plat ventre, devant l’UOIF, devant les banques, devant l’Allemagne » « Dans ma vision à moi, tout n’est pas à vendre ou à acheter. Tout ne fait pas l’objet de toutes statistiques. » Face à elle, le candidat d’En Marche ! a globalement évité les pièges, sans éblouir par sa répartie.
Appliquant à la lettre les recettes de Donald Trump, Marine Le Pen a disséminé les fake news (fausses informations) et intox pendant tout le débat (lire ici un premier fact checking), sans forcément être corrigée par des journalistes transparents. Listant les ventes d'entreprises sous le quinquennat Hollande, elle a par exemple affirmé qu’Emmanuel Macron, ministre, avait vendu SFR « à son ami M. Drahi », alors qu’il s’agissait d’Arnaud Montebourg. « Si vous étiez bien renseignée, vous sauriez que pour les cas industriels que vous citez, je n'étais pas ministre, notamment pour le cas de SFR », a répliqué le candidat d’En Marche !.

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