Au Moyen-Orient, Trump se focalise sur le terrorisme

Avant même l’attentat de Manchester, une large partie de la rhétorique de Donald Trump lors de sa visite au Moyen-Orient tournait autour de la question du terrorisme. Si ce tropisme n’est pas vraiment neuf pour un président américain, le martèlement de ce thème par l’actuel occupant de la Maison Blanche n’a pu que mettre en évidence ses contradictions et son absence de vision claire en matière de politique étrangère.
George W. Bush était arc-bouté sur sa « guerre contre la terreur », puis à partir de 2005 sur le fait de s’extraire des bourbiers irakiens et afghans Barack Obama s’était essayé à réduire l’empreinte de la botte américaine dans la région Donald Trump, pour son premier voyage à l’étranger en tant que chef d’État, s’est frayé un chemin incertain à coups de clichés en Arabie saoudite, en Israël et à Bethléem. Mais à l’aune de ce que beaucoup attendaient de lui, le président des États-Unis n’a commis aucune gaffe majeure, son choix de vocabulaire s’est avéré précis – hormis peut-être son qualificatif de « perdants malfaisants » pour le ou les auteurs de l’attentat de Manchester – et, si l’on attache de l’importance aux mots qu’il prononce, il a peut-être réservé une surprise.

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