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10.06.2017 à 07 H 33 • Mis à jour le 10.06.2017 à 08 H 10
Par
France-Maroc

Le « cas Adib » devrait être évoqué par Macron lors de sa visite au Maroc

Juin 2017. En grève de la faim, Mustapha Adib en compagnie de quelques supporters aux abords de l’Elysée. FACEBOOK
C’est un dossier « non relevant » en langage diplomatique, estimé anodin dans les relations franco-marocaines. Le cas de Mustapha Adib, cet ex-officier de l’armée de l’air, qui il y a vingt ans avait défrayé la chronique, n’est que souvenir. Mais l’homme, naturalisé français, est déterminé à manifester devant les grilles du château de Betz quand Mohammed VI y pose ses valises. Empêché, il est en grève de la faim face à l’Elysée

C’est l’histoire d’une écharde dans le pied du Palais, mais surtout depuis un certain temps dans celui de la République française, tant elle dure depuis de longues années et qu'elle a pris ces dernières semaines une allure alarmante dans la presse des bords de Seine. Le parcours à tiroirs de Mustapha Adib, cet ex-capitaine de l’armée de l’air marocaine, exilé en France, mériterait un roman pour être raconté dans tous ses détails.


Selon une source diplomatique consultée par Le Desk, son cas, vieux de presque vingt ans, et quoiqu'effacé du débat public au Maroc pour diverses raisons, tenant de l'autocensure et du caractère chien fou et provocateur de son auteur, pourrait faire l'objet d'une mention de la part du nouveau président français qui se rendra à Rabat les 14 et 15 juin prochains pour sa première visite officielle au Maghreb.


L'affaire Adib n'est pas primordiale dans les relations France-Maroc. Un dossier « non relevant » en langage diplomatique. Elle est juste quelque peu « embarrassante » pour la nouvelle présidence de la République qui doit jouer de subterfuges pour évacuer un gréviste de la faim déterminé à se laisser mourir à quelques encablures du palais de l'Elysée, explique notre source, tiraillée par le fait de vouloir faire passer un message et celui de l'amenuiser aux yeux du grand public. A croire que décidément, les relations franco-marocaines ne peuvent évoluer qu'en marchant sur des oeufs, malgré la fin de l'alternance du système droite-gauche annoncée par le mouvement les marcheurs acquis à Emmanuel Macron.

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