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03.11.2017 à 01 H 38 • Mis à jour le 03.11.2017 à 01 H 38
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Proche-Orient

Daech: Israël se prépare au pire dans le Sinaï

Des forces de sécurité égyptiennes au Sinaï. REUTERS
Après les défaites de l'Etat islamique et alors que les experts s’accordent à penser qu’une nouvelle vague de terreur va frapper l’Égypte dans les prochains mois, l’armée israélienne se dit prête à intervenir dans le Sinaï si nécessaire

L’information a été relayée par le Jerusalem Post il y a quelques jours. Alors que la guerre contre l’État islamique semble toucher à sa fin en Syrie, des officiels du renseignement israélien « craignent que de nombreux combattants de l’État islamique ne choisissent d’aller dans la péninsule du Sinaï ». Ils iraient potentiellement rejoindre la branche du groupe terroriste qui sévit dans le nord-est de l’Égypte depuis 2014. Une branche dont l’efficacité s’est révélée redoutable ces dernières années. À son actif, le crash d’un avion de ligne russe en 2015 et l’explosion d’un bus de touristes sud-coréens se dirigeant vers Israël au poste-frontière de Taba en 2014. Depuis le début de l’année 2017, l’État islamique au Sinaï a notamment revendiqué les attentats contre les églises coptes de Tanta et d’Alexandrie en avril. Il est également responsable de la mort d’une cinquantaine de policiers le 20 octobre dernier. D’après des estimations non officielles, les attaques du groupe terroriste auraient déjà causé la mort d’environ 2 000 soldats et policiers égyptiens.


Selon Ofir Winter, chercheur à l’Institut des études pour la sécurité nationale de l’université de Tel-Aviv, l’hypothèse d’un afflux significatif de combattants en provenance de Syrie ou d’Irak vers le Sinaï est pourtant peu probable. « D’un point de vue géographique, cela ne semble pas si facile de rallier le Sinaï depuis la Syrie ou l’Irak. Il faudrait que les combattants passent par la Libye ou directement par la mer. Je ne crois pas que ce soit très réaliste de penser qu’un grand nombre d’entre eux puissent emprunter cette voie », estime-t-il. La majorité des djihadistes présents dans le Sinaï sont des « locaux », complète-t-il. « Il y a une minorité d’étrangers dans leurs rangs. »

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