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16.03.2018 à 21 H 14 • Mis à jour le 16.03.2018 à 21 H 14
Par et
Forum Crans Montana

A Dakhla, Nicolas Sarkozy en porte-parole de la « stabilité marocaine »

Nicolas Sarkozy à Dakhla lors de l’ouverture du Forum Crans Montana 2018. MOHAMED DRISSI KAMILI / LE DESK
Invité en guest star du Forum Crans Montana à Dakhla, « la perle du Sahara » l’ancien président français, ami du roi Mohammed VI, a chanté les louanges du parcours du Maroc depuis une quinzaine d’années mettant en exergue « les progrès » du royaume dans une région marquée par l’instabilité

Le Maroc est une « puissance africaine » et son retour au sein de sa famille institutionnelle est « très important » pour l’Afrique, a affirmé, vendredi, l’ancien président français Nicolas Sarkozy, invité en guest star du Forum Crans Montana de Dakhla, grand-messe annuelle du royaume orchestrée par le lobbyiste suisse Jean-Paul Carteron pour affirmer sa souveraineté sur le Sahara Occidental et ses ambitions continentales.


« Le retour au sein de l’Union Africaine est très important pour le Maroc qui a la vocation de pont entre l’Europe et l’Afrique mais très importante aussi pour l’Afrique car c’est une économie moderne, un pays stable et démocratique qui revient sur la scène africaine », a déclaré Nicolas Sarkozy lors d’une interview donnée à la presse lors de la séance d’ouverture du Forum Crans Montana qui se tient à Dakhla.


Le Maroc s’érige en ce sens en « élément majeur », a relevé l’ancien locataire de l’Elysée, pour qui l’échec de l’Afrique sera le "drame de l’Europe" alors que le succès du continent sera la « survie » du vieux continent.


« Ce que le Maroc est en train de réaliser est assez unique, si en regarde les 15 dernières années où le monde arabo-musulman n’a pas été épargné et où la Méditerranée qui a été ravagée, quels sont les pays qui peuvent se targuer lors de ces 15 dernières années d’avoir gardé la stabilité, l’ouverture, le progrès et la modernité avec des difficultés, des crises, des épreuves et des échecs, qui peut prétendre égaler ce que fut ces dernières année la stabilité marocaine ? », s’est-il interrogé.


« Qui peut dire avoir eu la chance du discours révolutionnaire au sens réel du terme sur la modification de la Constitution, les progrès de la démocratie, sur l’ouverture aux forces politiques marocaines dans leur diversité ? le Maroc fort et stable », a ajouté Sarkozy, notant que « le Maroc, de par sa position politique, historique et géographique, a un rôle majeur et nous devons faire ensemble pour développer l’Afrique ».


« Nos destins sont liés, il n’y a rien plus important pour les 500 millions d’Européens que de se préoccuper de façon absolument prioritaire de ce que sera l’avenir économiques des deux milliards d’Africains dont la moitié aura moins de 20 ans », a-t-il dit.


Il a, à cet égard, appelé les Européens à mettre en place un véritable plan Marshall de développement économique en Afrique, insistant sur la nécessité de trouver les moyens d’aider le continent africain à développer ses infrastructures pour développer son économie.


Il s’agit bien d’un défi stratégique et capital, a estimé l’ancien président français, qui est aussi revenu sur le défi majeur que l’humanité est appelée à relever en urgence, à savoir le choc démographique inédit.


Concernant la question du Sahara Occidental, l’ancien président français a qualifié de « crédible le plan d’autonomie proposé par le Maroc ».


Les travaux de la 4e édition du Forum de Crans Montana (FCM) se sont ouverts, vendredi matin à Dakhla, sous le haut patronage du roi Mohammed VI, avec la participation de plus d'un millier d'invités et de responsables de haut niveau représentant plus d'une centaine de pays.


Cette grand-messe réunit des personnalités provenant de plus d'une centaine de pays, dont 49 pays africains, outre des représentants de plusieurs organisations internationales et régionales.


D'anciens chefs d'Etat et de gouvernement, des ministres, des présidents de parlements, des décideurs, des parlementaires et des experts internationaux se sont ainsi donné rendez-vous à Dakhla pour « débattre de l'avenir de l'Afrique, du développement durable, de la coopération sud-sud et des différents défis de l'Afrique à l'ère de la mondialisation », rapporte l’agence officielle MAP.


Cette édition donnera lieu à de nombreux échanges entre hauts responsables gouvernementaux et représentants du monde des affaires, qui porteront notamment sur « la sécurité alimentaire et l’agriculture durable », « l'économie des océans et le secteur halieutique », « les énergies renouvelables et la révolution verte africaine » et « l’Afrique, terminal majeur de la route de la soie ».

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