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01.04.2018 à 18 H 18 • Mis à jour le 07.04.2018 à 11 H 41
Par et
Diplomatie

Sahara: le Maroc hausse le ton face aux velléités du Polisario

17 octobre 2016. Des éléments armés du Polisario dans la zone de Guerguerat au-delà du mur de défense marocain. JOHAN PERSSON / KONTINENT
A l’issue de la réunion tenue notamment devant les Commissions des Affaires étrangères et de Défense du Parlement, Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine a mis en garde le Polisario qui cherche à Guerguerat et à l’est du berm d’asseoir un nouveau statut de sa présence. Il a critiqué l’attitude conciliante des Nations Unies à la veille de la remise du rapport de Guterres au Conseil de sécurité

« Le Maroc ne va jamais permettre aucun changement du statut juridique et historique de la zone tampon de Guerguarat qui fait partie intégrante du territoire national », a affirmé, dimanche à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita.


« La réaction des Nations Unies aux provocations du Polisario dans la région de Guerguarat n'était pas suffisamment ferme pour dissuader les séparatistes », a indiqué Bourita dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion conjointe de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocaines résidant à l'étranger à la Chambre des représentants et de la Commission des affaires étrangères, des frontières, de la défense nationale et des zones marocaines occupées à la Chambre des conseillers, qui s'est tenue en présence du ministre de l'Intérieur et du ministre chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, pour examiner les derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume.


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Bourita a souligné que « le Royaume va agir avec fermeté vis-à-vis des provocations du Polisario dans la région de Guerguarat et ne va jamais permettre aucun changement du statut de cette zone qui fait partie intégrante du territoire national et qui a toujours connu une présence marocaine jusqu'à 1991 ».


« Le Maroc s'est retiré de cette zone dans l'unique but de permettre à l'ONU de gérer le cessez-le-feu », a fait observer le ministre, notant que les Nations Unies et « les grandes puissances doivent assumer leur responsabilité et que le Royaume se réserve le droit de défendre cette partie de son territoire national ».


Zone tampon de Guerguerat. Infographie Le Desk. Tous droits réservés. Reproduction interdite


Le ministre, a en outre, ajouté que la réunion d'aujourd'hui, qui s'est tenue à l'initiative du gouvernement, « vise à informer les membres des deux Chambres du Parlement des développements dangereux que connait la zone tampon, située à l'est du dispositif défensif du Royaume ».


Les forces en présence au Sahara. Infographie Le Desk. Tous droits réservés. Reproduction interdite.


« Le Maroc a réalisé (…) durant ces dernières années nombre d'acquis, aussi bien sur le plan africain qu'au niveau onusien et international », a-t-il assuré, notant qu'en même temps, « la situation qui prévaut dans certains pays de la région ainsi qu'au sein du groupe séparatiste à favoriser certaines provocations dans la région de Guerguarat ».


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Bourita a en outre mis en garde « que le groupe séparatiste est allé encore plus loin dans ses provocations avec l'enregistrement de certains agissements dangereux dans la région de Tifariti et Bir Lahlou, qui visent à changer le statut juridique et historique de cette zone ».


Le Maroc juge « inacceptable de tels agissements et va entreprendre des actions diplomatiques qui ne s'inscrivent nullement dans une démarche d'apaisement ou dans le cadre de la gestion ordinaire de la situation, mais pour attirer l'attention sur le caractère dangereux de ces actions qui constituent une violation du cessez-le-feu, menacent la stabilité régionale et qui risquent de précipiter la région vers l'inconnu », a-t-il fait savoir.

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