Iran, Syrie, Sahara: le Maroc sous le diktat de John Bolton

A la nomination fin mars du « faucon » John Bolton en tant que conseiller à la sécurité nationale à la Maison Blanche, le Maroc avait tout de suite compris que l’administration Trump allait désormais être intransigeante avec ses alliés dans sa politique moyen-orientale.
Pour le royaume qui négociait difficilement ses positions dans la perspective de l’adoption de la résolution 2414 du Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental après des mois de bras de fer avec le Front Polisario, l’arrivée de l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU à ce poste stratégique avait été reçue avec beaucoup de circonspection se rappelant qu’il était l’architecte du Plan Baker II dont il avait rejeté il y a dix ans l’option référendaire.
Les Etats-Unis, en leur qualité de penholder ont justifié leur appui à cette résolution lors de son adoption le 26 avril par la nécessité de relancer un processus enlisé depuis des années. Le Conseil de sécurité a dans ce contexte prorogé de six mois la mission de la MINURSO au lieu des douze conventionnels. Si dans sa globalité, le texte est favorable au Maroc et invective le Polisario, il presse cependant les deux parties à la désescalade et à s'engager sans tarder dans des négociations directes

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