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09.05.2018 à 04 H 45 • Mis à jour le 09.05.2018 à 14 H 21
Par
Diplomatie

Iran, Syrie, Sahara: le Maroc sous le diktat de John Bolton

John Bolton assistant à une réunion du cabinet Trump, le 9 avril à la Maison Blanche. NICHOLAS KAMM/GETTY IMAGES
L’influence du nouveau conseiller à la sécurité de Donald Trump s’est très vite traduite sur les décisions diplomatiques de la Maison Blanche avec les raids en Syrie et maintenant le retrait de l’accord sur le nucléaire iranien. Pour le Maroc, le consentement à cette ligne dure est devenue une évidence, même si son discours le réfute. Et pour cause, il en va désormais du soutien de Washington dans le dossier du Sahara Occidental

A la nomination fin mars du « faucon » John Bolton en tant que conseiller à la sécurité nationale à la Maison Blanche, le Maroc avait tout de suite compris que l’administration Trump allait désormais être intransigeante avec ses alliés dans sa politique moyen-orientale.


Pour le royaume qui négociait difficilement ses positions dans la perspective de l’adoption de la résolution 2414 du Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental après des mois de bras de fer avec le Front Polisario, l’arrivée de l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU à ce poste stratégique avait été reçue avec beaucoup de circonspection se rappelant qu’il était l’architecte du Plan Baker II dont il avait rejeté il y a dix ans l’option référendaire.


Les Etats-Unis, en leur qualité de penholder ont justifié leur appui à cette résolution lors de son adoption le 26 avril par la nécessité de relancer un processus enlisé depuis des années. Le Conseil de sécurité a dans ce contexte prorogé de six mois la mission de la MINURSO au lieu des douze conventionnels. Si dans sa globalité, le texte est favorable au Maroc et invective le Polisario, il presse cependant les deux parties à la désescalade et à s'engager sans tarder dans des négociations directes

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