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11.10.2019 à 17 H 02 • Mis à jour le 11.10.2019 à 17 H 09
Par
Finance

Le roi pousse les banques à plus d’engagement dans l’économie

Attijariwafa bank, première banque privée du Maroc, filiale du groupe royal Al Mada. DAVID RODRIGUES/ LE DESK
Dans son discours de ce 11 octobre devant le Parlement, Mohammed VI a exhorté le secteur bancaire à s’impliquer davantage dans le développement du pays, notamment par un meilleur accès aux crédits aux entreprises. Il a annoncé la mise en place d’un programme spécial dont il suivra personnellement l’exécution

C’est un secret de Polichinelle. Les banques marocaines sont réputées frileuses, particulièrement avec les PME.

 

« Il est de notoriété publique que les efforts de l’État ne suffisent pas, et que, par conséquent, l’implication du secteur privé dans le processus de développement est indispensable », a noté Mohammed VI, dans son discours devant le Parlement, faisant justement allusion, dans ce cadre, au secteur bancaire et financier, qui « constitue (…) la clé de voûte de toute stratégie de développement ».


« Aussi exhortons-nous le secteur bancaire national à un engagement plus ferme, à une implication positive plus vigoureuse dans la dynamique de développement que connaît notre pays », a dit le Souverain, ajoutant que « cet effort doit porter spécifiquement sur le financement de l’investissement, l’appui aux activités productives, pourvoyeuses d’emplois et génératrices de revenus ».

 

« Le Maroc (…) dispose d’un secteur bancaire alliant robustesse, dynamisme et professionnalisme  autant d’atouts qui lui permettent de soutenir la résilience et le développement de l’économie nationale », a-t-il affirmé, faisant remarquer son implantation à l’international, notamment en Afrique.


Pourtant, a souligné le roi, « certaines catégories de la population, qui le considèrent comme un organisme ne recherchant qu’un profit immédiat et sans risque, en ont une perception négative ».


« Cette représentation est justifiée par des faits, tels que le difficile accès des jeunes entrepreneurs au crédit, le faible accompagnement des diplômés et des petites et moyennes entreprises lors de leur création », a-t-il ajouté.


« Je mesure parfaitement combien il est malaisé de faire évoluer certaines mentalités dans le secteur bancaire », a poursuivi le roi, exhortant le secteur bancaire national à « un engagement plus ferme, à une implication positive plus vigoureuse dans la dynamique de développement que connaît notre pays ».


« Cet effort doit porter spécifiquement sur le financement de l’investissement, l’appui aux activités productives, pourvoyeuses d’emplois et génératrices de revenus », a-t-il précisé.


Ainsi, le roi a requis des banques de « simplifier et faciliter les procédures d’accès au crédit, s’ouvrir davantage aux autoentrepreneurs, financer les petites et moyennes entreprises » et a invité « le gouvernement et Bank Al-Maghrib, en coordination avec le groupement professionnel des banques du Maroc, à œuvrer à la mise au point d’un programme spécial d’appui aux jeunes diplômés, de financement des projets d’auto-emploi ».


Mohammed VI a ainsi déroulé les axes de ce plan qu’il suivra en personne : :


Premièrement : favoriser l’accès, aux crédits bancaires, du plus grand nombre de jeunes qualifiés, porteurs de projets et issus des différentes catégories sociales, pour leur permettre de s’engager dans l’entreprenariat et de bénéficier des meilleures chances de réussite.


Deuxièmement : soutenir les petites et moyennes entreprises spécialisées dans les activités d’exportation, notamment vers l’Afrique, et leur permettre de capter une partie de la valeur ajoutée générée au profit de l’économie nationale.


Troisièmement : faciliter l’accès aux prestations bancaires et aux opportunités d’insertion professionnelle et économique, à l’ensemble des citoyens, en général et aux travailleurs du secteur informel, en particulier.


Le Souverain a notamment requis des banques qu’elles « redoublent d’efforts pour élargir la proportion des Marocains qui recourent aux prestations bancaires et aux dispositifs de financement ».


Le secteur bancaire marocain est notamment dominé par Attijariwafa bank, filiale de la holding royale Al Mada (ex-SNI).

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