Six ans après la fusion ONA-SNI et leur retrait de la bourse de Casablanca, la polémique concernant le poids de la holding royale dans l’économie marocaine a refait surface à l’occasion d’un documentaire diffusé en mai dernier par France 3, « Le règne secret de Mohammed VI ». Le fondateur et ex-directeur du magazine Telquel, Ahmed Reda Benchemsi, y affirmait que le poids de la SNI représentait 6,5 % du PIB du Maroc. Une assertion violemment remise en cause quelques jours plus tard par le site Le360, réputé proche du secrétaire particulier du roi Mounir Majidi.
En retenant l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ou le Résultat d’Exploitation des derniers états financiers consolidés de la holding, il ressort en effet que sa contribution dans l’économie nationale - la somme des valeurs ajoutées créées - s’établit entre 1 et 2 % du PIB.
Le journaliste Matthew Klein du Financial Times avait mené en 2015 un exercice similaire pour la société Apple, une des plus grosses capitalisations boursières de la planète, dont il estimait alors la contribution au PIB des Etats-Unis à seulement 0.5 %.
Néanmoins, les principales filiales de la holding royale représentent collectivement plus de 13 % du PIB en moyenne depuis 2010, suggérant un poids plus important des filiales SNI dans l’économie marocaine.

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