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30.04.2020 à 17 H 19 • Mis à jour le 30.04.2020 à 17 H 19
Par
Libertés publiques

Réactions mitigées des partis politiques au projet de loi 22-20

Réunion virtuelle des chefs de partis avec le chef du gouvernement le 21 avril 2020.
Au sein du gotha politique, ce sont les partis d’opposition qui ont réagi au projet de loi 22-20 relatif à l’utilisation des réseaux sociaux avec plus ou moins de détermination

L'affaire de la loi 22-20 n’a pas laissé indifférente la classe politique. Aussitôt la polémique enclenchée, certains partis politiques, surtout d’opposition, n'ont pas tardé à réagir.


Tout d'abord le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), rangé dans l'opposition, et qui par le biais de son secrétaire général, Nabil Benabdellah, appelait à tempérer les esprits. « Ce n’est pas le moment de régler des comptes avec un texte de ce genre », a affirmé le patron du PPS, dans une vidéo postée par le parti et diffusé via ses canaux de communication. Pour l’ancien ministre, il n’est pas question de traiter les discordances au sein du gouvernement de cette manière, rappelant que le Maroc a « besoin de cohésion et d’unité nationale ».



Du côté du PAM, on exprime « son étonnement face à la rapidité d'adoption du projet qui a été entériné discrètement par le gouvernement ». Pour le PAM, dirigé par Abdelatif Ouahbi, le projet de loi « pourrait perturber l'unité et la mobilisation nationale durant cette période exceptionnelle que connaît le pays ».


Toujours dans l’opposition, l’Istiqlal de Nizar Baraka qualifie le projet de loi « d’atteinte à la liberté d’expression et d’opinion et constitue un recul en matière des acquis que le Maroc a pu réaliser dans le domaine des libertés et des Droits de l’homme », a-t-il indiqué dans un communiqué.


Il s'agit, pour l’Istiqlal d'une « atteinte à la liberté d'expression et d'opinion et d'un recul en matière des acquis que le Maroc a effectué dans le domaine des libertés et des droits de l'Homme ». C’est à travers son Comité Exécutif que le parti de la balance s’est exprimé, s’opposant clairement au projet de loi. « un black-out pratiqué par le gouvernement sur ce projet dans une violation flagrante du droit à l’information comme l’un des droits fondamentaux », attaque le parti.


Au sein de la majorité gouvernementale, hormis les partis concernés par la polémique, à savoir le PJD et l’USFP, personne d’autre n’a à l’heure actuelle réagi officiellement au projet de loi 22-20. Le RNI, au cœur du scandale, doit tenir une réunion du bureau politique ce soir, à 21 heures.

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