A Laâyoune et Nador, l’inhumaine détention de migrants en pleine crise du Covid-19
Photo-collage de la situation des migrants subsahariens détenus dans les centres de Laâyoune et Nador. LE DESK
Abdoulaye* fait partie des 80 migrants subsahariens détenus par les autorités locales à Laâyoune, depuis le 20 mars dans un centre du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. « Je vis les pires moments de ma vie », décrit-il, dans un entretien téléphonique avec Le Desk. Ce centre, au statut juridique flou, fonctionne à plein régime depuis le début du confinement. Les conditions sanitaires de cette détention sont inquiétantes.
Détention à haut risque sanitaire
La Maison des jeunes Al Qods au quartier Al Massria a été transformée en centre de rétention par les autorités locales. Aucune distanciation sociale, ni mesures d’hygiène spécifiques pour se protéger du Covid-19 n’ont été prises par les autorités. Les migrants dorment sur des matelas en éponge et entassés dans trois grandes salles. Les toilettes et les douches sont dans un état déplorable, comme le montrent des photos et vidéos consultées par Le Desk.
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