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02.12.2020 à 23 H 10 • Mis à jour le 03.12.2020 à 13 H 57
Par
Enquête

Un «système de Ponzi» pour financer la «ferme à bitcoins» de Dakhla

L’homme d’affaire américain Michael Toporek. Montage Mohamed Drissi K. LE DESK
A travers un montage financier byzantin, l’homme d’affaires américain Michael Toporek ambitionne de lever plus de 100 M$ pour Soluna, le projet de « ferme à bitcoins » de Dakhla. Mais aux investisseurs qu’il sollicite aux Etats-Unis, il affirme avoir déjà obtenu le feu vert du Maroc qui n’autorise pourtant pas le minage des cryptomonnaies. Une manœuvre «trompeuse» qu’il mène grâce au lobbying de l’ex-ambassadeur à Rabat Dwight L. Bush et du cabinet casablancais Afrique Advisors

« C’est une affaire qui risque de faire des vagues dans les milieux financiers américains », résume un initié. Au départ, il y a ce projet de « ferme à bitcoins » à Dakhla qui promettait, sur le papier, de faire du Maroc un Eldorado du minage de cryptomonnaies.


L’investissement avait de quoi séduire : la firme Soluna, « leader de cloud computing intégré dans le monde » financée par les fonds d’investissement Brookstone Partners, annonçait en juillet 2018 un mégaprojet de blockchain-powering dans le sud marocain. La société soutenue par Dwight L. Bush, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, veut y ériger une ferme éolienne de 900 MW pour alimenter des datacenters de cryptomonnaies, à l’image du fameux site Moonlite en Islande.


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