Au Maroc, le judoka Teddy Riner à l’assaut de l’immobilier de luxe, de l’hôtellerie et de la logistique

Si le judoka français Teddy Riner avoue à la presse hexagonale qu’il réfléchit déjà à sa conversion de carrière avec le lancement à la mi-mars de Fightart, sa propre marque de kimonos, c’est plutôt au Maroc, pays pour lequel il nourrit une relation particulière, qu’il voit plus grand pour ses vieux jours. En plus d'y avoir posé ses valises à Marrakech pour en faire son principal lieu de villégiature, allant même jusqu'à s'y préparer pour des compétitions internationales, comme il l’a fait avant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, le Royaume est depuis quelques années pour le décuple champion du monde guadeloupéen, un terrain de prédilection pour ses affaires.
Dans la publicité, il avait d’abord porté les couleurs de Maroc Telecom pour son expansion africaine, puis avait envisagé, en 2018, selon Africa Intelligence, la création à Marrakech d'une Fondation Teddy Riner pour l'assainissement de l'Afrique (TR2A). Après ce projet écolo, il enchainait dans l’événementiel aux côtés d’un autre judoka de compétition, Hugo Peszynski, spécialiste du consulting sportif en France. Tous deux avaient monté au Maroc, Sport Afrik Marketing, détenue à parts égales, avant que Riner ne jette la serviette en 2019 au profit de son ex-associé. On connait aussi à Teddy Riner une autre incursion avortée dans le sport-business marocain, cette fois avec Jonathan Harroch, patron multi-cartes de City Club. Ce dernier avait alors embarqué pour un temps le judoka dans son ambitieux programme de partenariat public-privé « Nation Sportive ».

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