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02.09.2022 à 17 H 47 • Mis à jour le 02.09.2022 à 17 H 50
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Cryptomonnaies

Binance offrira des cours gratuits sur la blockchain à des femmes rurales au Maroc

Binance Changpeng Zhao, président de Binance lors de l’édition 2022 de VivaTech à Paris. Crédit : Benoit Tessier/Reuters
Opération séduction sous couvert d’activités caritatives ? Trois mois après sa visite éclair au Maroc, le milliardaire Changpeng Zhao (alias CZ), fondateur et président de Binance déploie à travers sa branche philanthropique Binance Charity un programme de vulgarisation international au profit des femmes issues de communautés vulnérables qui inclut le Royaume

Binance, la plus grosse plateforme d'échange de cryptos au monde à travers sa branche philanthropique Binance Charity et l’ONG Women in Tech se sont associés pour proposer des cours de formation sur la blockchain à « 2 800 femmes issues de communautés vulnérables du Brésil et d'Afrique ».


L'ambition de l'organisation est d'offrir à davantage de femmes des opportunités de carrière sur la blockchain.


Malgré la croissance de la taille du marché mondial de la blockchain, qui devrait passer de 2,93 milliards de dollars (MM $) en 2021 à environ 200 MM $ d'ici 2028, l'écart entre les sexes dans la technologie s'est creusé au cours des quatre dernières décennies, avec seulement une femme sur cinq travaillant dans l'industrie aujourd'hui, affirme l’organisation caritative dirigée par Helen Hai, par ailleurs vice-présidente de Binance.


Binance Charity a fait un don officiel de 250 000 $ BUSD pour financer un projet pilote de six mois visant à donner aux femmes les connaissances et les compétences nécessaires pour prospérer dans un avenir blockchain et Web3.


Les cours seront offerts en classes de 25 à des jeunes femmes de 15 à 25 ans par des formatrices qualifiées en présentiel, en ligne ou en hybride. Les cours Web3 seront conçus par Binance Academy et adaptés pour répondre au contexte local. Les cours comprendront les fondamentaux de la crypto-monnaie et de la blockchain, de la décentralisation, du Web3 et du Metaverse.


Les cours seront conçus pour les débutants complets et comprendront des compétences telles que le développement Web, le développement frontal, le développement full-stack et les modules Blockchain.


Les premiers cours devraient commencer à Rio de Janeiro, au Brésil, et au Cap, en Afrique du Sud, en octobre de cette année.


Il sera déployé dans les six mois qui suivent au Maroc, en Zambie, au Nigeria, au Sénégal, au Burundi, au Kenya, au Ghana et en Côte d'Ivoire.


Un voyage exploratoire de CZ au Maroc...

En juillet dernier, Changpeng Zhao (alias CZ), le fondateur et président de Binance a fait un discret voyage au Maroc. Le milliardaire sino-canadien de la fintech avait rencontré à Rabat, Abdellatif Jouahri, le gouverneur de la banque centrale, des représentants du ministère de l’Economie et des Finances, du régulateur des marchés financiers l’AMMC, de l’Office des changes, et un panel de banquiers privés.


L’entrisme de Binance dans les marchés africains et sud-américains sous couvert d’opérations caritatives incitatives coincide au Maroc avec la gestation d’un projet de loi visant à réglementer l'usage des cryptomonnaies comme l’avait confirmé récemment le wali de Bank Al-Maghrib. Plusieurs volets vont être pris en considération pour l'élaboration de ce projet de loi, notamment les expériences mondiales en la matière, notant qu'un benchmarking est en cours avec le fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale pour faire les consultations nécessaires dans ce sens.


Jouahri avait, en outre, relevé que ce cadre réglementaire permettra aussi de mettre à jour la législation relative à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Et de noter que certains experts plaident pour une réglementation internationale par rapport à l'utilisation des monnaies numériques.


Il est à rappeler que BAM, les Finances, et l’AMM ont attiré l’attention du public sur les risques associés à l’utilisation des monnaies virtuelles, dont principalement l'absence de protection du consommateur, la volatilité du cours de change de ces monnaies virtuelles contre une devise ayant cours légal, outre l'utilisation de ces monnaies à des fins illicites ou criminelles, notamment le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.


Malgré le maintien de l’interdiction de l’utilisation des monnaies virtuelles, le Maroc détient la 24ème position mondiale en 2021 dans leur utilisation, et notamment le Bitcoin, d'après un rapport de Triple A, une plateforme de recherche en cryptomonnaies.

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