Pas d’identification, ni de deuil des familles pour les migrants morts dans l’assaut de Melilla

Le 24 juin, le Maroc a connu le drame migratoire le plus meurtrier jamais survenu au niveau des deux enclaves espagnoles du nord du pays. Quelques 2 000 migrants ont tenté d’escalader la clôture métallique qui sépare Nador et Melilla, au moins 23 migrants ont perdu leur vie et plusieurs d’entre eux sont toujours portés disparus.
Un bilan contesté par l’Association marocaine des droits humains (AMDH), qui a indiqué dans son rapport du 20 juillet, que 27 migrants africains ont perdu la vie lors des « violences policières excessives », imputant la responsabilité au Maroc et à l’Espagne.
Suite à cela, la justice marocaine a décidé de poursuivre plus de 60 migrants pour avoir participé à cet assaut. Le 19 juillet, un premier groupe de 33 migrants a été condamné à 11 mois de prison ferme au tribunal de première instance de Nador. Peu après, 14 migrants subsahariens, en majorité des Soudanais, ont été condamnés le 4 août à huit mois de prison ferme.

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