L’essentiel de la Déclaration d’Alger publiée à l’issue du sommet de la Ligue arabe
Dans la Déclaration d'Alger, publiée à l'issue du 31ème sommet de la Ligue arabe, les pays membres ont réaffirmé « leur adhésion aux droits du peuple palestinien et à la nécessité pour les pays arabes de jouer un rôle de leadership collectif afin de contribuer à une solution politique pour la crise syrienne ».
Du Maroc, on mentionne le rôle du Comité Al Qods, comme du soutien de la Ligue arabe pour l'organisation de la 9ème édition du Forum mondial de l'Alliance des civilisations des Nations Unies prévu à Fès.
La Déclaration d'Alger, publiée par des agences de presse internationales et dont Le Desk détient copie, souligne « le caractère central de la cause palestinienne et le soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à la liberté et à l'autodétermination ». On appelle également à l'édification d'un État palestinien indépendant selon les frontières 1967.
Pour la cause palestinienne, on soutient les rôles que jouent la Jordanie, dans la protection des lieux saints islamiques et chrétiens, mais aussi ceux du Comité Al Qods et l'Agence de Bayt Mal Al Qods dans la défense de la ville et le soutien de son peuple.
Un appel à une solidarité arabe
S'agissant de la situation dans le monde arabe, les pays membres déclarent « rejeter toutes les formes d'ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays arabes » et préconisent « des solutions arabes aux problèmes arabes en renforçant le rôle de la Ligue des États arabes dans la prévention et la résolution des crises par des moyens pacifiques ».
La Déclaration d'Alger mentionne par ailleurs « la nécessité de soutenir les pays arabes qui ont traversé ou traversent des conditions politiques, sécuritaires et économiques difficiles, ou qui font face à des cas exceptionnels à la suite de catastrophes naturelles, en mobilisant les capacités disponibles selon les différentes formules proposées, de manière bilatérales, régionales et à l'international ».
Le contenu de la déclaration diffusée ce mercredi, à l'issue du sommet arabe, fait aussi état de « la nécessité de construire des relations saines et équilibrées entre le groupe arabe et la communauté internationale, y compris dans son environnement islamique, africain et euro-méditerranéen, sur la base du respect des règles de bon voisinage, de la confiance, de la coopération fructueuse et de l'engagement mutuel aux principes inscrits dans la Charte des Nations Unies, au premier rang desquels figurent le respect de la souveraineté des États et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures ».
Pour le conflit yéménite, la Ligue arabe précise « soutenir l'idée d'une trêve humanitaire, comme étape essentielle vers un règlement politique global pouvant garantir l'unité, la souveraineté, la stabilité, l'intégrité territoriale et la sécurité du Yémen ».
La Ligue arabe affirme en outre « rejeter toute forme d'ingérence extérieure dans ses affaires étrangères ». Aucune mention n'est cependant faite de l'ingérence iranienne au Yémen, contrairement à ce que le Maroc aurait proposé lors de la réunion préparatoire du sommet arabe, comme le laissaient entendre des sources médiatiques.
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