S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
23.11.2022 à 14 H 36 • Mis à jour le 23.11.2022 à 14 H 36
Par
Billet de match

Le Lion n’est pas mort, ce soir…

Le portier Bounou, impérial devant sa cage face aux Croates de Modric. Source: Twitter
Sans être impressionnante, l’équipe nationale dégage une force et une sérénité qui force le respect. Sa défense, son atout maître, bien regroupée, solide et solidaire autour d’un Bouno impérial a tenu en respect les Vatreni de Modric et Cie

0-0contre la Croatie, finaliste de la dernière Coupe du Monde. On aurait signé des deux mains au début du match. Et même à la fin, à vrai dire, tant cette équipe, sans être véritablement impressionnante, dégage quand même une force et une sérénité qui force le respect. Et le respect, justement, les joueurs marocains en ont fait un peu trop preuve, notamment dans les 10 premières minutes, où on a assisté à un festival de pertes de balle au milieu de terrain, rapidement transformées en transition offensive rapide des croates, mais, Dieu merci, sans jamais aller au bout. La faute à une défense marocaine bien regroupée, solide et solidaire, autour d'un gardien, Bouno, impérial aujourd'hui.


Évacuons la prestation croate en une phrase : il y a eu Modric, et les autres. Ce bonhomme de 37 ans est un extra-terrestre à trois poumons, capable d'évoluer 10 mètres devant sa défense pour récupérer et relancer des délices de bonbons, frapper des coups de pieds arrêtés des deux côtés du terrain toujours dangereux et bien placés, mais aussi de gambader entre les lignes défensives marocaines sans personne pour le stopper. Il a bonifié tous les ballons difficiles croates, permis à Brozovic et Kovacic d'évoluer sereinement, et dégoûté parfois notre milieu. Bref, un fuoriclasse comme disent les italiens.


Quant aux nôtres ? Passés les 10 premières minutes de flottement, tout le monde s'est remis les esprits en place pour appliquer comme il faut le système de Regragui, un 4-1-4-1 appliqué en défense, étiré sur le côté droit de Hakimi et Zyech en phase offensive, chargés de trouver un Ennsiry plein de bonnes volontés mais toujours aussi terriblement maladroit. Difficultés à bien se placer, contrôles de balles aléatoires, même son point fort (le jeu de tête) n'a pas été payant quand Zyech lui dépose de la droite un caviar qu'il touchera à peine.


Dans cette première mi-temps équilibrée, un joueur se démarque particulièrement : Sofyan Amrabat. Hormis une une seule perte de balle dangereuse, toutes ses interventions ont été rugueuses et tranchantes, compensant sa difficulté technique par une présence physique précieuse et un bon sens de l'anticipation.


Du coup, les croates peinent à se créer de réelles occasions, hormis leur temps fort dans les arrêts de jeu et une belle situation superbement sortie par Bouno.


En seconde mi-temps, les croates tiennent quand même à nous rappeler qu'ils sont vice-champions du monde 2018. Les nôtres, notamment Ounahi et Amellah fatiguent, on recule, on gère et procède par contre-attaque, et la plus belle occasion est cette frappe sur coup-franc de Hakimi à 30 mètres qui met un peu en difficulté le gardien Livakovic.


Pour le reste, Bouno fait le job derrière les rares fois où notre défense cède. Sabiri, Zelzouli, Hamdellah et Attiat-Allah font leur entrée, on continue de trembler jusqu'à la fin, avant d'aller chercher ce nul inespéré qui nous permet dorénavant de rêver à bien plus qu'une simple participation honorable à ce Mondial.


Mais, comme d'habitude avec cette équipe nationale, Dieu qu'on a souffert...


Lire aussi notre analyse technique

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.