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30.05.2023 à 01 H 51 • Mis à jour le 30.05.2023 à 08 H 14
Par
Enquête

Bronca des blouses blanches au CHU Mohammed VI de Tanger

Personnel hospitalier dans un CHU au Maroc. Image d’illustration. Crédit: Seif Kousmate / Le Desk
A peine inauguré par le Roi, le CHU Mohammed VI de Tanger vit déjà au rythme d’une crise sociale. Un appel d’offres pour le recrutement de 40 « techniciens » anesthésistes intérimaires auprès d’un prestataire privé suscite une levée de boucliers de la part des infirmiers qui contestent sa légalité. Leurs syndicats envisagent un premier sit-in de protestation le 1er juin

Le torchon brûle entre la direction du tout-nouveau Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Mohammed VI de Tanger et ses infirmiers. Les négociations ayant abouti au lancement d'un appel à candidature pour le recrutement de 66 infirmiers et techniciens de santé, dont 20 infirmiers anesthésistes-réanimateurs (IAR) n’auront pas apaisé les tensions qui agitent ce fleuron de la santé publique que le Roi vient d’inaugurer il y a peine quelques semaines.


En cause : un appel d’offres lancé en avril dernier ayant pour objet « l’externalisation des prestations de ‘techniciens’ anesthésistes ». Pour plus de 6,6 millions de dirhams (MDH), le titulaire du marché se chargera du recrutement par intérim, au profit du CHU, de 40 ‘techniciens’ anesthésistes. Le marché est fixé pour une durée de 12 mois.


La sélection de ces ‘techniciens’ sera du ressort d’une commission désignée par le CHU, en se basant sur les diplômes obtenus par les candidats auprès des instituts publics tels que les Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS), ou des écoles accréditées par l'État. Ceux qui seront retenus exerceront leurs fonctions au sein des blocs opératoires. Leur contrat de travail sera établi avec le titulaire du marché, et leur salaire horaire net est fixé à 32,21 dirhams.

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