Laprophan et MAScIR s’associent pour produire des médicaments à base de nanoanticorps camélidés

La recherche scientifique en pharmacologie progresse au rythme de l'évolution des sciences et des exigences des professionnels de la santé, qui sont fréquemment confrontés à la nécessité de développer de nouvelles thérapies pour traiter des affections émergentes, à l'instar de la pandémie de Covid-19. Les chercheurs considèrent toutes les avenues possibles, pourvu que les résultats soient probants et qu'ils entraînent un rendement positif sur les investissements engagés.
C'est dans cette optique que le laboratoire Laprophan et la Fondation MAScIR (Moroccan Foundation for Advanced Science Innovation and Research) ont collaboré pour établir une nouvelle entité qui fait son entrée dans le paysage pharmaceutique marocain, avec l'intention d'explorer une opportunité qui pourrait s'avérer hautement prometteuse, tant sur le plan scientifique que financier.
Baptisé Ibyltech, en référence au terme arabe « Ibyl » signifiant « chameau », ce nouveau laboratoire de recherche, établi à Casablanca, se consacre principalement à la recherche et au développement de nanoanticorps monoclonaux issus de camélidés. Cette branche de la recherche était relativement inexploitée jusqu'à ce que des chercheurs de l'Institut Max-Planck de chimie et de biophysique en Allemagne découvrent que les camélidés produisent des nanoanticorps ayant un potentiel dans le traitement du Covid-19 et de ses nombreux variants. D’autres chercheurs ont aussi expérimenté cette nouvelle technique dans des traitements ciblés en cancérologie.

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