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13.10.2023 à 18 H 07 • Mis à jour le 13.10.2023 à 18 H 07
Par
Protection civile

Le Maroc participe à un exercice international de réponse aux tsunamis

Exercice en réponse aux tsunamis. Crédit: DR
L’exercice NEAMWave 23 auquel participe le Maroc inclura pour la première fois des communautés travaillant activement pour devenir « Tsunami Ready », une certification internationale fournie par la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO pour renforcer leurss capacités à se préparer aux tsunamis

Des pays autour de l’Atlantique du Nord-Est, de la Méditerranée et des mers connectées (connues sous le nom de région NEAM), dont le Maroc, se préparent à un exercice de test de communication et de réponse aux tsunamis prévu les 6 et 7 novembre 2023, selon une communication de l’UNESCO. Cet exercice coïncide avec la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, célébrée chaque année le 5 novembre.


Les tsunamis sont des catastrophes naturelles à évolution rapide et il est essentiel que les systèmes d’alerte aux tsunamis régionaux et nationaux soient prêts à réagir efficacement. Ces exercices permettent de garantir que les liens de communication fonctionnent de manière transparente et que les agences et le personnel d'intervention comprennent leur rôle lors d'un événement réel.


Ce n’est pas la première fois qu’un tel exercice international a lieu dans cette région  il fait suite aux exercices antérieurs de 2012, 2014, 2017 et 2021. L’exercice tsunami NEAMWave 23 vise à aider les pays à évaluer leur état de préparation et à sensibiliser au risque de tsunami dans la région. C’est l’occasion d’évaluer les plans locaux de réponse aux tsunamis, d’améliorer la préparation et de renforcer la coordination entre les pays participants.


Le Maroc bientôt « Tsunami Ready »

Pour la première fois, l’exercice NEAMWave 23 de cette année inclura des communautés travaillant activement pour devenir « Tsunami Ready », une certification internationale basée sur des indicateurs en douze étapes, fournie par la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO pour renforcer les capacités des communautés à se préparer aux tsunamis. Les communautés sont situées au Maroc (El Jadida), à Chypre (Larnaka), en Égypte (Alexandrie), à Malte (Marsaxlokk), en Grèce (Samos), en Espagne (Chipiona), en Turquie (Büyükçekmece), en France (Cannes) et en Italie (Minturno , Palmi et Marzamemi).


Au cours de NEAMWave 23, des simulations de tsunamis générés par des tremblements de terre auront lieu, suivies de la diffusion de messages par des fournisseurs de services de tsunami (TSP), des organisations ou des entités chargées de fournir des informations précises et en temps opportun sur les tsunamis dans la région NEAM.


Les pays participants simuleront ensuite des actions de réponse, impliquant les points focaux d'alerte aux tsunamis (TWFP), les centres nationaux d'alerte aux tsunamis (NTWC) et les autorités de protection civile. Ces exercices peuvent aller de séances d’orientation et d’exercices à des exercices sur table, en passant par des exercices fonctionnels et même des exercices à grande échelle avec de véritables exercices d’évacuation, notamment avec la participation des écoles.


L’exercice se déroulera selon deux scénarios conjoints : l’un dans l’Atlantique du Nord-Est et l’autre en Méditerranée. Ces scénarios sont conçus pour tester les capacités des fournisseurs de services Tsunami (TSP) accrédités dans la région NEAM. Les messages des exercices tsunami pour ces scénarios seront diffusés les lundi et mardi 6 et 7 novembre 2023.


Pour permettre aux pays de participer aux deux scénarios, ils seront menés consécutivement sur des sessions d'une journée pour différentes régions d'intérêt afin d'éviter tout chevauchement.


Le manuel d'instructions NEAMWave23 fournit des informations plus détaillées sur la manière dont l'exercice sera mis en œuvre, et un résumé de l'exercice NEAMWave a été préparé pour encourager la participation. Il est important de noter que si une menace réelle de tremblement de terre ou de tsunami survient pendant la période de l’exercice, celui-ci sera interrompu afin de donner la priorité aux efforts d’intervention en temps réel.


Un marégraphe à Jorf Lasfar

Comme le rapportait récemment Le Desk, Le port de Jorf Lasfar est désormais doté d'un marégraphe, instrument crucial pour anticiper les risques de tsunamis et atténuer les impacts de ces catastrophes naturelles.


Ce projet, baptisé Coastwave, a été initié par le laboratoire de géosciences marines et de sciences du sol de l'Université Chouaib Doukkali (UCD) et le Centre national de recherche scientifique et technique. Il a été mené en partenariat avec la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO (IOC-UNESCO).


La Direction générale de la météorologie (DGM) avait précédemment lancé une étude sur la mise en place d'un système d’alerte aux risques de tsunami au Maroc, comme révélé par Le Desk en mai 2022.


Le Maroc, de par sa position géographique, est exposé aux tsunamis. Une étude espagnole suggère même que l'Andalousie et le Maroc sont plus vulnérables qu'on ne le pensait. Les activités sismiques en mer d'Alboran pourraient provoquer des vagues susceptibles d'inonder des régions densément peuplées de l'Espagne méridionale et du Nord du Maroc, notamment Nador.


Le Maroc a connu plusieurs tsunamis majeurs, dont celui du 1er novembre 1755, faisant suite au tremblement de terre de Lisbonne, qui a causé des dégâts considérables le long des côtes atlantiques.


Un autre danger majeur proviendrait de l'effondrement potentiel de l'une des falaises océaniques des îles Canaries, tel que le Mont Tropic, qui représente une menace pour les côtes atlantiques marocaines.

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