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03.12.2023 à 15 H 44 • Mis à jour le 04.12.2023 à 13 H 47
Par
Reportage

Séisme d’Al Haouz: la vie des habitants d’Amizmiz suspendue à la reconstruction

Crédit : Younes Saoury/Le Desk
Près de trois mois après le séisme d’Al Haouz, les sinistrés peinent à reconstruire leur logement et vivent toujours sous des tentes peu adaptées aux nuits glaciales qui commencent. A Amizmiz, les habitants rencontrés par Le Desk demeurent dans le flou, face à une bureaucratie bloquée par le retard de distribution des subventions nécessaires à la reconstruction. Reportage

Près de trois mois après le séisme d’Al Haouz, la plupart des localités touchées n’ont toujours pas vu leurs premières maisons reconstruites, malgré l’urgence de la situation. Le climat tiède de la fin d’été a laissé place aux nuits glaciales de l’automne.


Plusieurs sources sur place interrogées par Le Desk vont dans le même sens : aucun relogement n’est pour l’heure à l’ordre du jour. La raison : on doit toujours attendre les indemnisations prévues pour reconstruire les habitations, et qui se font attendre, mais aussi le flou procédurial à venir pour les habitants, peu rompus à la bureaucratie marocaine.


Notre équipe s’est rendue à Amizmiz, une des communes les plus touchées du séisme d’octobre dernier. Malgré la bonne volonté des autorités, les habitants alertent quant à une situation de plus en plus éprouvante. La bonhomie du discours de relogement a rapidement laissé placé à la complexité de l’opération de distribution des subventions.

Pas de code, pas de maison

Ce mardi 28 novembre, dans la commune d'Amizmiz, située à 68 kilomètres de Marrakech, les séquelles du séisme ayant secoué la province d’Al Haouz le 8 novembre dernier demeurent manifestes. En partant de la ville ocre, qui a vaillamment cicatrisé ses blessures à la suite de ce tremblement de terre, notre itinéraire croise, à plusieurs douars et localités, la trace persistante du séisme : des constructions totalement ou partiellement démolies, des débris et gravats éparpillés sur les bords des routes, des tentes érigées ici et là pour accueillir temporairement ces nouveaux « sans-abris ».


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