Affaire Mikram: Rmili s’attire les foudres des élus de Casablanca

« C’est une fonctionnaire communale qui poursuit ses fonctions au sein de la commune. Elle ne peut pas être virée sans qu’il y ait un motif ». C’est ainsi que Nabila Rmili, présidente du conseil communal de Casablanca a tenté de mettre fin à la polémique entourant le retour en poste « déguisé » de celle qu'elle voulait nommer directrice de l'urbanisme, du logement et des biens immobiliers, Fouzia Mikram. Cependant, bien qu’assurant que l’ex-directrice n’assure plus de poste de responsabilité, « n’ayant plus la main » sur la plateforme des autorisations, Rmili ne semble pas avoir réussi à convaincre ses conseillers, sans parler des architectes qui appellent au départ de Mikram du département.
Défiant le véto du wali Mohamed Mhidia qui avait refusé d’approuver la nomination de Mikram pour chapeauter le service de l’urbanisme, Rmili a fini par s’attirer aussi les foudres des élus communaux. La question a monopolisé les débats de la session du Conseil communal tenue ce 8 mai. Si les positions et degrés de colère ont varié d’une prise de parole à l’autre, selon la couleur partisane des élus, les témoignages recueillis par Le Desk révèlent que le sentiment de frustration est partagé tant par l’opposition que des membres de la majorité. Tous ceux-ci résument la situation en disant que « le maintien de cette personne dans le service est problématique. Le fait qu’elle poursuit ses fonctions l’est d’autant plus ».

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