Hassan Bensalah et Teddy Riner dans le naufrage des Agences de Papa

« Une percée fulgurante dans le secteur de l’immobilier », titre en mars 2021 le journal français Le Figaro, pour parler de la société française des Agences de Papa et qui est présentée comme étant une success-story. A l'époque, le projet de l'agence, fondée par deux papas entrepreneurs, Frédéric Ibanez et Nicolas Fratini, fait la une de la presse. Une agence immobilière qui, affirme-t-on, sera 100 % numérique et équitable, avec des frais d'agence à prix fixe, peu importe le bien.

Près de trois ans plus tard, c'est la déconfiture, comme le révèle récemment le site d'information français L'Informé, s'appuyant sur les résultats financiers des Agences de Papa. De 100 salariés, ils sont passés à une quinzaine, avec une situation financière endettée : l'ardoise s'élève à pas moins de 12 millions d'euros (M €), fait-on savoir, avec 2,8 M € de dettes sociales et fiscales. Cela sans oublier une poignée d'investisseurs dont la totalité des dettes dépasse les 2 M €. Le média français évacue cependant le volet marocain de la chute fulgurante des Agences de Papa.