Au Maroc, la création d’emplois ne suit pas le rythme de la croissance de la main-d’œuvre
Le taux de chômage global du Maroc au deuxième trimestre 2024 était de 13,1 %, soit plus élevé que les 12,4 % du deuxième trimestre 2023, mais en baisse par rapport aux 13,7 % du premier trimestre 2024. La plupart des emplois perdus en glissement annuel étaient des emplois ruraux dans le secteur agricole, tandis que l'économie a créé des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. La dynamique indique la maturation de l'économie, mais l'emploi des diplômés est une source d'inquiétude
- Le volume global de l’emploi a baissé de 82 000 postes.
- Le taux d'activité reculé de 0,6 point à 44,2%.
- Le taux d'emploi a reculé de 0,9 point à 38,4%.
- Le secteur de l'industrie, y compris l'artisanat, a créé 58 000 postes (+4%)
- Le secteur des services a créé 49 000 postes d'emploi (+1%)
- Le secteur de l'agriculture forêt et pêche a perdu 152 000 postes d’emploi (-5%)
- Le secteur des BTP (bâtiment et travaux publics) a perdu 35 000 postes d’emploi (-3%)
- Cinq régions ont abrité 72,3% de l'ensemble des actifs âgés de 15 ans et plus. La région de Casablanca-Settat se situe en première position avec 22,6% d’actifs, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,5%), de Marrakech-Safi (12,8%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12%) et de Fès-Meknès (11,4%)
- Le nombre de chômeurs a augmenté de 6% à 1.633.000 chômeurs
- Le taux de chômage s'est accru de 0,7 point à 13,1%.
- Le taux de chômage des diplômés a enregistré une hausse de 0,2 point, à 19,4%
- Le taux de sous-emploi est passé à 9,6% .
- Cinq régions concentrent 69,5% des chômeurs. La région de Casablanca-Settat vient en tête avec 25,8%, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,3%), de Fès-Meknès (11,9%), de l’Oriental (10,4%) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (8,2%).
Le taux de chômage a atteint 13,1 % au deuxième trimestre 2024, ressort-il de la récente note d'information du Haut-Commissariat au Plan (HCP) relative à la situation du marché du travail.
Le taux de chômage global du Maroc au deuxième trimestre 2024 était de 13,1 %, soit plus élevé que les 12,4 % du deuxième trimestre 2023, mais en baisse par rapport aux 13,7 % du premier trimestre 2024. La plupart des emplois perdus en glissement annuel étaient des emplois ruraux dans le secteur agricole, tandis que l'économie a créé des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. La dynamique indique la maturation de l'économie, mais l'emploi des diplômés est une source d'inquiétude.
« Du point de vue du risque politique, la principale préoccupation est le niveau élevé de chômage chez les jeunes (15-24 ans) : 36,1 %, et 48,8 % chez les jeunes urbains. Le chômage des diplômés est de 19,4 %, contre 5,3 % chez les non-diplômés », commente ainsi Oxford Economics.
« Le taux de chômage s’est ainsi accru de 0,7 point entre le deuxième trimestre de 2023 et celui de 2024, passant de 12,4 % à 13,1 %, de 16,3 % à 16,7 % en milieu urbain (+0,4 point) et de 5,7 % à 6,7 % en milieu rural (+1 point) »¸ précise le HCP, notant qu’il a également enregistré une hausse de 0,7 point parmi les femmes et parmi les hommes, passant respectivement de 17 % à 17,7 % et de 11 % à 11,7 %.

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