Fermeture de la Samir: Un bilan mitigé entre pertes économiques et gains environnementaux
Après la fermeture de la seule raffinerie du pays, la Samir, en 2015, l'économie du Maroc a subi d'importantes pertes estimées à plus de 66 milliards de dirhams. Cette absence de raffinerie a eu un impact majeur sur plusieurs secteurs économiques ainsi que sur les régions qui étaient fortement dépendantes de son activité.
Le dossier de la Samir, la seule raffinerie marocaine en arrêt de production depuis 2015, a manifestement la peau dure. Chaque fois qu’on l’écarte du débat public, il fait inévitablement son retour. Cette fois-ci, il revient de la porte des universitaires qui se sont consacrés à l’examen des conséquences de la fermeture de ce fleuron pétrolier du Maroc sur l’économie marocaine, sur chacune des 12 régions, mais aussi sur l’environnement.
Le secteur du raffinage du pétrole au Maroc consacre 65 % de ses dépenses à l'importation d'intrants du reste du monde, notamment de pétrole brut. L'industrie consacre également 34 % de ses dépenses à l'acquisition d'intrants intermédiaires auprès d'autres secteurs nationaux, 0,6 % aux impôts et 0,07 % au paiement du capital et de la main-d'œuvre, rappelle, de prime abord, un article intitulé « Analyse des impacts économiques et environnementaux de la fermeture de la raffinerie marocaine Samir : Une approche entrées-sorties interrégionale », publié récemment sur la revue Scientific african.

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